Des bouchons pour seules armes.

6h du matin, un bruit de chute d’eau arrive à mes oreilles, suis-je aux chutes du Niagara? C’est alors que je me réveille et m’aperçois que ce n’est que la chasse d’eau de mes toilettes. Mes parents se soulagent et vont se recoucher et les ronflements repartent de plus belles, la voisine du dessus, commence à défiler dans son appart avec ses talons, le verdict est lancé, je n’arriverai pas à dormir davantage pour cette nuit.

Une fois tout le monde prêt, direction le loueur de voitures, sous une pluie diluvienne, c’est bon une bonne chose de fait, Jeudi nous avons une voiture réservée pour partir à Baie St-Paul. La pluie tombe bien mais nous ne pouvons nous arrêter en si bon chemin, la banque nous attend, pour virer les chèques de voyages de mes parents sur mon compte pour ne pas avoir de frais de change. Je fais donc découvrir mon quartier avant d’arriver à destination, le tout bien entendu sous la pluie, et oui mes parents n’ont pas compris que je voulais bien qu’ils amènent du vin de France, des gaufres du Nord, ou tout autre bonne chose de chez nous, mais que la pluie du Nord ça ils pouvaient se passer de le prendre dans leurs bagages.
Nous arrivons donc à la banque trempés, malheureusement, il fallait le passeport de ma mère et nous ne l’avons pas avec nous. Ça n’est pas grave nous repasserons dans l’après-midi, pour maintenant, nous allons au Marché Jean Talon, pour montrer ce lieu où je fais mes réserves de produits frais. Nous allons donc une fois là-bas, à la boucherie du marché, pour acheter un bon rôti de bœuf, et oui je profite d’avoir du monde pour pouvoir faire un rôti, c’est pas facile de se faire ça pour soi tout seul, j’aime bien mais de là a en manger tout une semaine durant, bof. J’en profite aussi pour prendre des saucisses, et oui cette boucherie fait des saucisses maison de différentes sortes et je me devais de faire goûter ça à mes parents, elles sont vraiment écœurantes, hummmm!!!

Retour à la maison, pour déguster les saucisses. Le temps ne s’améliore pas, donc je décide de ne pas faire une grande visite aujourd’hui. Nous irons à la banque et visiter les galeries St-Hubert.
Passeport, les chèques de voyage, et ma carte bancaire, nous voilà assortis de ce qu’il faut pour la banque. La dame du guichet, nous informe donc que 5$ dollars sont prélevés pour chaque chèque, ahhh la bonne blague, « écoutes t’es mignonnes ma petite mais moi, on m’a dit qu’il n’y aurait pas de frais si on passe sur mon compte ». Après plusieurs appels à des responsables, des commentaires entre collègues et une file d’attente qui grossit, la dame revient, et nous annonce donc que c’est bon nous n’aurons pas de frais sur le dépôt. Il ne reste plus qu’à signer tous les chèques.
1H30 après notre entrée dans la banque, nous sortons enfin, y’a pas à dire les virements bancaires, c’est une solution plus rapide, que les chèques de voyage.

De là, nous allons dans la rue St-Hubert, qui entre la rue Jean Talon et la rue Bélanger, est constituée de magasins, vêtements, meubles, cafés, livres,… on y trouve à peu près tout à moindre prix, car il y a souvent des liquidations, mais le point le plus important avec le temps comme aujourd’hui c’est que les trottoirs sont abrités d’un préau tout du long. La mère pense à s’acheter des nouvelles chaussures donc au moins ça ne sera pas une journée de perdue comme ça. Nous profitons aussi pour nous arrêter en pharmacie pour acheter des bouchons. Me voici équipé pour combattre l’ogre qui prend ma chambre pour demeure la nuit.

En rentrant, je dois me rendre au parc Jarry pour aller sur internet, j’ai dépassé ma consommation, donc pour prévenir le frérot que les parents sont arrivés à bon port, je dois aller me geler au parc, où l’on peut avoir accès à un réseau wi-fi.

29Septembre02

Mon poste de Wi-Fi (Parc Jarry)

Mon poste de Wi-Fi (Parc Jarry)

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