Je revis.

Cool, j’ai ma première paie des « pros » vient de tomber, je vais pouvoir me permettre d’acheter enfin des chaussures de courses. Voilà un mois maintenant que je n’ai plus couru et ça me manque, je voulais en acheter plutôt, mais j’avais fait le choix d’acheter ce qui me fallait pour bien m’installer avant.
Direction le magasin, « Endurance », sur la rue St Denis à 10 minutes de chez moi. Un vendeur vient s’occuper de moi, il me propose plusieurs modèles et me demande de courir, ce qui lui permet, en un coup d’œil, de voir mon style de course et de me proposer les chaussures les plus adaptées. Il me propose plusieurs choix de différentes marques dont certaines que je ne connaissais pas, étant des marques Américaines. Comme Mizuno, Saucony et Brooks.

Connaissant la marque Asics et ayant des habitudes avec, mon choix se porte sur cette marque.

Me voilà bien chaussé pour courir.

En sortant du magasin, je vois des poids et des haltères qui sont à jeter, j’embarque tout ça et retourne chez moi. Je peux désormais en plus d’aller courir, me faire un peu de muscu.

Le lendemain sans perdre de temps, dès mon réveil, me voilà au Mont Royal pour tester mes nouveaux souliers, et me prendre une bonne suée à monter ce mont. Après quelques exercices et un petit détour, me voilà de retour près de mon vélo au bout de 2h.

Rien de mieux que de se dépasser un peu, pour se sentir revivre, je suis prêt pour commencer à repeindre mon appart cet après-midi.

Le projet avance.

Souvenez-vous cela remonte au 17 Mai, c’était la journée internationale contre l’homophobie, j’avais proposé de faire un sujet sur les homosexuels et leur demander des témoignages reflétant la discrimination subie à cause de leur préférences sexuelles.

C’était il y a plus d’un mois maintenant et je n’ai toujours pas nouvelles. Enfin pas de nouvelles avant le Dimanche 19 Juin, où comme par hasard, j’ai reçu des réponses de participations de 5 personnes en même temps. J’ai déjà pris rendez-vous avec certains d’entre eux, et j’ai pu rencontrer Corine, Mardi dernier, juste avant la St Jean, et je devais également rencontrer aussi Frédéric le lendemain, mais ayant trop bu à la veille de la St Jean, il a oublié mon rendez-vous.

En tout cas c’est une bonne chose que  d’avoir des retours, je vais pouvoir commencer à me plonger dans ce sujet là, maintenant que je suis bien installé.

Fête St Jean (partie 2)

Le défilé vient de terminer, les gens se dirigent déjà vers le parc, ou vers les métros pour rentrer chez eux. Tout ce monde crée une masse,  au milieu de laquelle je me retrouve. Ahhhhh… laissez moi sortir  je veux de l’air! J’en sors enfin indemne et aperçois une camionnette, qui distribue gratuitement de l’eau vitaminée.

Cherchant à fuir tout ce monde, en attendant de m’y replonger pour le concert de ce soir, je me balade un peu autour du stade Olympique, qui a été construit pour les jeux Olympiques de Montréal en 1976. Il est bientôt 16h et commençant à en avoir marre de zoner, je me dirige enfin au parc, car les premières parties commencent à 17h et si je veux trouver une bonne place, il est temps que je me dépêche.

Il y a moins de monde que je ne le pensais, mais le devant de la scène est déjà bien squatté, ayant encore soif, je fais le tour des stands de boissons et de bouffes, quand je vois que la bière est à 4,75$ pour un petit gobelet, pratiquement le double que dans un bar, je me décide à aller boire à l’un des abreuvoirs  du parc ( l’ abreuvoir c’est comme ça que l’on appelle les fontaines ici ). Rafraichi, je retourne vers la scène pour essayer de me mettre le plus devant et pouvoir faire des photos. Je me faufile ni-vu ni-connu personne ne me dit rien et me voilà à une dizaine de personnes de la scène. Je m’assois pour me reposer car depuis midi je ne fais que marcher et le soleil tape fort aujourd’hui. Il fait bien une trentaine de degrés, je sens que ma tête chauffe, j’en connais un qui va encore avoir une tête comme une tomate demain, avec la trace des lunettes de soleil. Les gens partent petit à petit chercher à boire où se mettre à l’ombre, je grapie quelques places au passage et me retrouve à trois personnes du devant de la scène. Je me prendrai une insolation, mais je veux participer à ce rassemblement Québécois.

Sur scène les techniciens font les derniers réglages, et les artistes font leur derniers préparatifs. Les groupies crient « Eric Lapointe, Eric Lapointe,… » à ce moment je commence à me sentir un peu comme un intrus à cet événement. Les artistes chantent des chansons québécoises, et le début de foule présente chante à l’unisson, connaissant par cœur les paroles. L’espace d’un instant je pense retourner chez moi, ne me sentant pas à ma place, j’ai l’impression d’être un usurpateur. Au même moment, une fille devant me demande si je reste toujours aussi calme en concert, déchiffrant à moitié ce qu’elle me dit, à cause de l’accent et du bruit de la scène, j’acquiesce comme un abruti. lol.
Peut après, elle me reparle, je m’approche pour mieux entendre, et là le contact se fait, ça y est je comprends ce qu’elle voulait me dire tout à l’heure, je lui explique donc que je suis Français et que je voulais profiter de la St Jean pour comprendre ce qu’est être Québécois mais je me sens un peu comme un intrus, ne connaissant rien aux chansons interprétées et aux artistes sur scène,…  Elle se décide alors à m’expliquer un peu qui et qui.

Alors ce soir, Mesdames et Messieurs, vous pourrez voir : La Bottine Souriante, un groupe folklorique du Québec, le groupe Zébulon, nommé ainsi en référence au personnage du manège enchanté, Florence K, Marie-Mai, Ariane Moffatt, le groupe Karkwa et Eric Lapointe, un rockeur populaire chez les québécois mais surtout les québécoises , le tout accompagné par le groupe Les Porn Flakes avec la participation de Guy A. Lepage comme animateur, connu pour ses animations télés, son groupe RBO, il est celui qui a créé le concept de l’emission  » Un gars/une fille », qui a été ensuite exporté dans plusieurs pays dont  la France.

Maintenant que je connais un peu mieux les tronches qui se pavanent sur scène, je me sens moins bête. Les répétitions sont finies, il est 17h les concerts commencent donc par La Bottine Souriante et le groupe Zébulon. L’ambiance a encore augmenté d’un cran, je me laisse emporter par l’engouement et arrive a profiter de l’événement.

A 21h, le grand show débute, tous les artistes nommés précédemment, se rassemblent pour faire un concert commun, chacun interprète ses chansons mais fait aussi des associations pour des chansons plus anciennes faisant partie du paysage musical Québécois, comme des chansons de Félix Leclerc et la chanson  » J’ai vu le loup, le renard, le lion » chanté en 1974 à l’ouverture de la Superfrancofête, par Félix Leclerc, Gilles Vigneault et Robert Charlebois, trois monstres de la variété Québécoise.

Les heures tournent et le plaisir grandi, j’ai beau ne pas être Québécois, je me sens de plus en plus proche de ce peuple. Surtout lors du discours patriotique lancé au milieu de spectacle, et même si le discours été chauvin, ce qui est normal en soi pour un discours patriotique, je me suis senti habité par le sentiment de fierté et d’union qui émane de la foule. Quand le discours s’est terminé sous un tonnerre d’applaudissements et de cris de joie, je me suis surpris à crier moi aussi  » Vive le Québec libre!!! » .

Le spectacle arrive à sa fin, j’échange des contacts avec les personnes avec qui j’ai fait connaissance ce soir, et reprends la route de chez moi. La journée a été bien chargée, mais j’en suis satisfait car j’ai passé un bon  moment en ayant appris beaucoup sur la culture Québécoise grâce à mon éducatrice particulière.

Bonne 175 ème fête nationale à tous.

Parc Maisonneuve

Groupe Zébulon

Marie-Mai

Florence K

Ariane Moffatt

La Bottine Souriante

Karkwa

Eric La Pointe

Guy A.Lepage

Discours Patriotique

Fête St Jean (partie 1)

Aujourd’hui, c’est la fête nationale du Québec et qui dit fête nationale, dit jour férié. Cette fête est une fierté pour les québécois, qui leur permet de célébrer la francophonie, leur province, leur identité. Rien à voir avec le 1er Juillet, où les Québécois boudent la fête national Canadienne, il préfère mettre à profit ce jour férié pour déménager plutôt que fêter un pays auquel ils ne sont pas attachés. Leur identité est être Québécois, avant d’être Canadien.
D’ailleurs, la St Jean est fêtée dès la veille au soir, j’ai pu la fêter à côté de chez moi au Parc Jarry. Pendant l’après-midi, il y avait des animations pour les enfants et le soir, il avait plusieurs concerts. Comme je suis arrivé qu’à 21h je n’ai pu assister qu’au dernier concert. Celui de Tomãs Jensen et son groupe les Faux Monnayeurs. D’origine Argentine, il est arrivé au Québec il y a 10 ans et c’est ici qu’il a commencé sa carrière musicale. Son répertoire est fait de chansons festives et cyniques, il sème la joie de vivre, ainsi que des idées révolutionnaire. Au final, j’ai passé une bonne soirée, et  j’ai pu faire plus amples connaissance avec un de mes collègues « des pros » qui habite à côté du parc et qui été là avec sa famille.

Mercredi, nous sommes le 24 Juin, qui est le véritable jour de la fête nationale, dehors drapeaux et fanions, aux couleurs de la belle province, habillent les façades des maisons.

A 13h un défilé est prévu sur la rue Réné-Lévesque jusqu’au Parc Maisonneuve, où les festivités continueront en soirée avec un concert géant avec plusieurs chanteurs populaire du Québec.
Me voilà, sur Réné-Lévesque, le défilé n’a pas encore commencé mais la foule attend déjà,sur les bords de la route, le début du spectacle. Étant en vélo, je me rends au Parc Maisonneuve pour le garer et être plus libre de mes mouvements, puis  je remonte toute la rue en direction du défilé. Je regards les gens, pratiquement tous sont aux couleurs du drapeau, c’est à dire bleu et blanc, avec des fleurs de lys, au loin je vois arriver les premières personnes qui ouvrent le défilé. Place au spectacle!!!

Des géants, représentant des personnes importantes de l’histoire du Québec défilent au milieu des chars, des musiciens, danseurs et autres … J’ai raté le carnaval de Lomme, mais je me rattrape ici. Au fond, ce qui change c’est que les tracteurs sont remplacés par de gros pick-up américains, et sur les chars il y a des groupes de musique, au lieu des  bambins des écoles de la ville. La télé a une tourelle, qui permet de commenter le défilé qui sera diffusé en différer sur les écrans. A ce niveau du défilé oublier la spontanéité de la fête, ici on pense audience. La technique est omniprésente, une dizaine de caméras sur une parti du parcours, sur une distance de même pas 500m. Ils ont même sorti la caméra sur bras pour permettre des plans à plusieurs mètres du sol et ainsi montrer la calvitie prononcé du petit gros de l’orchestre qui frappe sur la grosse caisse. On a l’impression d’être sur un plateau télé, ils ont même pensé au gars qui se balade avec son panneau pour faire ralentir ou accélérer le défilé, et un autre gars qui chauffe la foule pour qu’on entende bien les applaudissements. Le publics s’empressent de venir à ce niveau du parcours, en espérant passer à la télé et créer l’effet de foule tant souhaite par la télévision.

Je ne pense pas que nos Carnavals du Ch’Nord on quelque chose à envier à ce genre de manifestations. Surtout que l’on ne peut même pas y boire de la bière dehors librement, pffff.

Après avoir retracé l’histoire du Québec, à travers l’époque des colons, des patriotes, … Nous arrivons à un autre héros du peuple Québécois : Maurice Richard, une icône du Hockey, ancien joueur dans l’équipe des Canadiens de Montréal, surnommé « Le Rocket ». Il est pour certains le plus grand joueur de hockey de la LNH. Suivant ce géant, des représentants de plusieurs sport défilent, pour arriver sur le générique publicitaire des partenaires financiers. Par générique, je parle par exemple, d’un groupe de jeunes qui font de la musique, on plutôt du bruit, en tapant sur des fontaines d’eaux portant le logo du distributeur d’eau minérale de l’événement sur leur t-shirt, ainsi que sur chacun des bidons, au cas où l’on n’aurait pas bien retenu la marque. On pouvait même retrouver ce logo sur l’un des géants.

Vive le Carnaval de Dunkerque!!!

La suite dans le prochain article…

Tomãs Jensen

63h au compteur

Cela faisait deux semaines que je travaillais à la Brioche Dorée. Je commençais le boulot à 5h du matin pour préparer les muffins et cuire les viennoiseries. Dès 8h, je devais préparer les sandwichs jusque 11h ou 12h selon le boulot. Le boulot n’était pas super, mais bon cela me permettait d’avoir un salaire, et les horaires me laissaient le temps de faire des photos et de continuer à postuler pour des boulots dans la photographie.
Et justement, voilà une semaine, j’avais déposer un C.V dans un labo photo, « Les Pros de la Photos ». Et suite à cela je devais commencer une semaine de formation, cette semaine.

Je vais donc devoir cumuler les deux jobs pendant une semaine, qui s’annonce être très longue. Je vais devoir enchainer mon job de 5h à 11h à la Brioche, puis de 16h à minuit de l’autre côté.
Heureusement dés le début le labo me permet de finir une heure plus tôt, c’est toujours ça de gagner en temps de sommeil. Au final, mes journées se résumaient à aller à la Brioche rentrer chez moi à 11h30 après avec remonté toute l’avenue St Laurent jusque chez moi. Une fois arrivé, juste le temps de manger quelque chose et dormir 2-3h avant de commencer à 16h mon second job. Après tout cela je rentrais à 23h10 chez moi, dormais 3-4h avant de devoir repartir en vélo jusqu’au Centre Ville.

Au début, j’arrivais à gérer mon sommeil, mais au fur et à mesure, je me fatiguais, et cela se ressentait à la Brioche. Je me suis coupé au doigt, je me suis brulé plusieurs fois et je suis arrivé 1/2h en retard, chose qui ne m’était jamais arrivée depuis que j’y travaillais. De l’autre côté, tout s’est bien déroulé, étant donné que c’était une semaine de formation. Je n’économisais pas mon énergie pour ce boulot. Les deux derniers jours j’ai pu terminer plus tôt à la Brioche, ce qui  me permettait d’être plus éveillé le soir.

Pour finir, cela m’a fait enchainer 63h de taf dans la semaine, Martine Aubry où sont donc passées tes 32h?

La semaine finie, j’en ai profité pour me reposer chez moi pendant le week-end et j’ai donc dû renoncer à l’après-midi tam-tam et auxvadrouilles. lol.

De toute manière je ne peux pas aller bien loin, car ma chaîne de vélo s’est cassée Vendredi soir en revenant du boulot. Je me suis juste contenté d’aller faire des courses pour remplir mon frigo, car je n’avais plus rien, n’ayant pas eu le temps de m’attarder dans un magasin. J’ai également pris le temps d’avancer sur mon blog. Mais malgré le fait que je voulais jouer à l’ermite, le peu de temps que je suis sorti, j’ai rencontré André. Il m’a prêté du matos pour réparer ma chaîne. Pendant ce temps je lui ai proposé de lui montrer mes photos, car il est aussi photographe à ses heures. Finalement, ma chaîne n’a pu être réparé, mais on a passé un bon moment à parler de photos et d’autres choses. Heureusement, il y a Julio, un monsieur qui habite à quelques maisons de chez moi et retape de vieux vélos. En même pas une heure de temps, j’ai pu récupérer mon vélo avec une nouvelle chaîne et des freins réglés.
Ce matin, André m’avait proposé de les accompagner lui et sa blonde au jardin botanique, car il y avait un événement avec des Inuits. Malheureusement, je n’ai pas su me réveiller assez tôt.
Pour me redonner de l’énergie, j’ai décidé de me préparer des crêpes à la bière ce soir.

Plus jamais, on m’y reprendra à faire des horaires pareils.

4h30, direction là Brioche Dorée, alors que la nuit prend fin.

Centre Ville

La Brioche Dorée 🙂

Coucher de soleil de la salle de pause du labo.

La délivrance de la fin de semaine

Le coin de ma rue à 23h10

Crêpes à la biére fait maison.

Tam Tam

Voilà, comme je vous l’avais dit hier j’ai encore une fois été profiter des tams tams du Mont-Royal, et comme je m’y attendais c’était une chouette ambiance.
Je vais me passer de mots et me contenter de vous montrer mes photos.

International des Feux Loto-Québec

Nous sommes Dimanche et qui dit Dimanche, dit Tam Tam au Mont Royal, j’ai déjà préparé mon casse-croûte pour aller me poser là bas cet aprés-midi pour profiter des percussions et faire des rencontres. Ce sera la troisième fois que j’y vais et c’est toujours un plaisir, car je sais que le moment sera agréable.

Hier, un festival a commencé,  » L’international des Feux Loto-Québec », le principe est simple, pendant 3 mois tous les samedis soir à 22h, un feu d’artifice a lieu, au Parc Jean Drapeau, de Montréal. Chaque semaine, c’est un nouveau pays, qui réalise un feu d’artifice, chaque pays est jugé par la qualité de sa prestation, pour remporter le Jupiter, trophée symboliques dans le milieu de l’industrie pyrotechnique.

J’avais déjà participé lors de mon voyage en colonie de vacances, à un de ces samedis. Je me suis donc empressé d’y retourner dès que j’ai eu l’information.
Rendez-vous au Vieux-Port, où de là nous avons vue sur le parc, et sur le pont Jacques Cartier, qui est bloqué pour l’occasion, afin d’accueillir les spectateurs, le monde est présent, chaque année ceux sont des millions de spectateurs qui s’empressent pour s’émerveiller devant ces feux d’artifice.
Et au fil des ans, les Montréalais ont développé un sens critique sur les feux, ils ne regardent pas un spectacle pyrotechnique, mais ils le vivent, vibrant à chaque nouvelle prouesse technique ou à chaque combinaison de couleur réussie.

Après ça, j’ai profité d’être de sortie avec mon pied photo, pour me diriger vers le Mont Royal afin de faire des photos de la ville en pleine nuit.

Petit cadeau pour vous, voici, Montréal de nuit.

Montréal de nuit, vue du Mont Royal

Déjà un mois

Voilà déjà un mois, que je suis arrivé au Québec.

Et je me décide enfin à commencer mon blog, après multiples péripéties et pas mal de doute sur l’intérêt d’un blog, vu mon faible niveau orthographique lol.

Mais je prends le taureau par les cornes, et j’essaierai de me faire comprendre et vous partager mes aventures dans la Belle Province, du mieux que je pourrai.

En un mois, il s’est passé pas mal de choses, j’ai déjà connu deux logements, deux jobs, donc commençons par le commencement et faisons un flash-back pour remettre noir sur blanc ce mois déjà passé si vite.

( Note du 22 Juin:
Pourquoi, cet article se trouve-t-il au milieu de tout, alors qu’il est censé être le premier, c’est juste que je viens de me rendre compte que l’on pouvait changer la date de publication des articles. Pour faciliter les choses pour nouveaux arrivants, j’ai donc mis les articles du mois de Mai aux dates correspondantes. Cela évitera à mes fidèles lecteurs, si du moins j’en ai, de s’emmêler les pinceaux.)

Un nouveau job.

Cette semaine, je décide me commencer à chercher aussi dans les studios photos, n’ayant toujours pas de nouvelles des journaux. Je vais donc dans une cabine et arrache les pages « photographe », des pages jaunes.  Puis, je rentre donc chez moi pour passer des coups de fils à chacun des numéros trouvés. Après pas mal de réponses négatives, je tombe tout même sur quelques personnes qui me proposent de leur laisser un C.V au cas où. J’envoie donc mes C.V par mail aux personnes les plus éloignées de chez moi et décide de me rendre directement aux studios les plus proches pour déposer le C.V en main propre et avoir une meilleur idée des boites chez qui je postule. Après avoir fait 5 studios,  je ne sens pas que mon C.V leur sera utile. Je reprends donc les pages jaunes et téléphone à un labo photo : « Les pros de la photos », où l’on me propose là encore de déposer un C.V, je m’y rends sur le champ. Arrivé là-bas on me dit que c’est la période de recrutement et  qu’il y a donc des chance qu’on me rappelle dans les jours qui viennent.

Le lendemain ils m’appellent et me proposent un entretien, pour le lendemain, que j’accepte immédiatement. Je consacre le reste de ma journée à me balade dans le quartier. En fin d’après-midi, une petite fuite de gaz à lieu à trois rues de chez moi, la rue est donc bloquée et plusieurs camions de pompier sont présents. Le soir, je me fais un menu américain, avec des bons steak du marché de 200g chacun et des frites au four, ahhhhhh!!! J’ai mon bide qui va exploser.

Mercredi, c’est le jour de l’entretien, je me rends donc au rendez-vous, où la responsable des ressources humaines me pose plusieurs questions sur mes envies, mon parcours, mon caractère,… Puis ils me font passer des tests pour voir si j’ai des problèmes de colorimétrie. Je les réussis en faisant un sans faute, on me fait ensuite visiter l’établissement,  je sors de là sûr de moi. Je sens que je vais être recontacté prochainement, car la responsable m’a fait sentir que mes compétences de photographe pouvaient être un atout majeur pour ma sélection.

Jeudi, elle me rappelle, comme je le pressentais, pour m’annoncer que j’ai été sélectionné et qu’ils sont prêts à me faire commencer ma formation , dés la semaine suivante. Je m’empresse donc d’aller prévenir la Brioche Dorée de ma démission. Mais pour rester correct avec eux, je décide de faire encore une semaine de préavis. Juste après ça, je me suis permis de prendre le temps de visiter la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde, qui se trouve à côté de la place Ville Marie, où je travaillais et qui est situé au milieu de buildings.

Après ça j’ai poursuivi mon petit tour du quartier et le Vendredi soir, j’ai été me faire des longueurs à la piscine près du parc Jarry, à côté de chez moi. Et oui j’ai tout à proximité.

La semaine qui arrive risque d’être longue.

Les pros de la photo

Menu Américain

Rue René-Lévesque

La Brioche Dorée

Cathédrale Marie-Mére-du-Monde

Tour de l’île (parti Ouest)

Il y a deux semaines,  j’avais fait le tour de la moitié de l’île, le côté Est, cette fois-ci je vais sur le côté Ouest, je connaitrai ainsi toute l’île et les différences entre les quartiers de la ville.
Parti vers 10h, je descends tout le boulevard St Laurent en direction du Nord, ainsi au bord du fleuve, je retrouverai la piste cyclable.

Après quelques kilomètres, je vois un homme lavant son camping-car, décidément depuis que j’ai vu ce camping-car à vendre j’en vois partout, je m’arrête donc et parle avec cette homme pendant prés d » une heure.  Son véhicule étant le premier sujet de conversation, nous avons par la suite dérivé sur la cohabitation dans un lieu restreint, sur les coins à voir au Québec et au Canada, pour au final aboder le débat qui anime tant les Québecois:  le combat qui oppose la francophonie à la langue de Shakespeare. Je me décide finalement à reprendre la route, même si la discussion est fortement intéressante.

Cette rencontre m’aura au moins permis de me rendre compte que le camping-car était vraiment un plan couteux, je me contenterais donc de faire le tour du Québec en vélo.

Il est midi et je suis encore dans des quartiers résidentielles, où il se construit pas mal de nouvelles maisons et pas des plus petites.

Il me faut encore une heure pour arriver à la pointe, et je pourrai enfin me poser un peu. Je suis au Parc nature du Cap-Saint-Jacques, d’ici on a vue sur l’ile Bizard et le Lac des Deux Montagnes. Installé sur une table, je mange tranquillement en consultant le plan de l’île et me rends compte que j’ai fait un énorme détour, à cause d’une déviation sur la route. J’ai du prendre un autre chemin et au lieu de revenir de suite sur ma route, je me suis enfoncé dans l’île avant de revenir sur les côtes. Il est maintenant 14h et il me reste un peu plus de la moitié de la route à faire. Je me remets donc tout de suite en route.

A une autre entrée du Parc, il est indiqué qu’il y a une plage, je m’apprête à m’y rendre, quand je tombe sur une caisse, où l’on me demande 4$ pour accéder à la plage. J’ai beau expliquer que c’est juste pour jeter un œil, la fille refuse de me laissez passer. Après une prise de

Je retrouve un peu ici le sentiment que j’avais ressenti à la pointe Est, on est vraiment plus dans la nature, quelques maisons se partagent l’espace, mais on se sent à la campagne et de la route on vue sur le lac, c’est vraiment beau. Dommage, que le temps reste couvert, la lumiére doit être superbe sur le lac avec un beau soleil.

J’arrive à Sainte-Anne-de-Bellevue, c’est fou, on se croirait dans un petit village côtier alors que nous somme toujours sur Montréal, cette ville à elle seul regroupe la diversité qui fait la richesse du Québec. Malgré sont Centre Ville étouffant, elle a su garder de nombreux lieux de repos à ses abords.
La fatigue se fait sentir, mon sac me fait mal au dos, et mes cuisses sont plus douloureuses que jamais. Je prends donc la décision de ne plus m’arrêter pour prendre des photos, car sa casse mon rythme.
J’arrive enfin à Lachine, malheureusement, je reste le long du Canal de Lachine sans franchir le pont qui permet de se rendre aux rapides car je n’ai plus le courage de faire des kilomètres supplémentaires les 20km qui me reste à faire me suffissent.

J’aperçois enfin le Centre-Ville, enfin, il me reste juste à remonter le boulevard St Laurent et je pourrais me reposer. Je n’avais jamais remarqué que ce boulevard montait autant les autrefois.

Ahhhhhhh !! La délivrance, me voilà arrivé. Mais le repos ne sera pas encore pour maintenant.

David est devant l’immeuble avec sa camionnette, ayant récupérer un poêle, il me demande de l’aider pour le mettre au garage. Une fois cette affaire réglée, je lui demande s’il serait possible qu’il me conduise deux rues au-dessus car j’ai vu des planches qui ont été  jeté et qui pourraient me servir à monter des étagères dans l’appart. Comme les planches font 2m et que je suis crevé, une camionnette me serait bien utile. Nous voilà donc parti chercher tout ça, accompagné de son ami  André, avec qui il a passé la journée, André est un voisin qui habite à quelques maisons de chez nous, et qui fait de la photographie en amateur Je lui explique donc un peu ma situation. De retour à la maison avec les planches,  je lui laisse l’adresse de mon site pour qu’il me dise ce qu’il en pense.

Avec tout ça, il est presque 20h,  je pense qu’un bon bain, après ce tour en vélo de 8h, ne sera pas un luxe afin de  me relaxer.

Quartier résidentiel

Source de culture

Lac des Deux Montagnes