Archives mensuelles : février 2010

Legendre O

Cette semaine, je n’ai pas fait beaucoup d’heures au boulot, j’avais donc le temps pour bouger, mais à vrai dire l’envie n’était pas là.
Je me suis remis au sport, donc j’ai couru tous les jours pratiquement et je suis allé un peu dans le garage me servir des poids de David.
Lundi je suis allé me faire les cheveux car ça biquait sur les côtés. Le plus gros de mon temps, je l’ai passé à rattraper ce foutu blog, et sélectionner les photos que je veux bien partager avec vous.
Il ne reste que deux mois avant mon périple, donc je prépare petit à petit mon parcours en regardant des bouquins sur la région, je ne pense pas faire un parcours précis mais c’est toujours bon de savoir au moins ce qu’il y a à voir dans le coin et de se fixer quelques villes tout de même, sinon une fois sur la route je serai perdu.
J’essaie de me souvenir ce que j’ai bien pu faire, mais à part mardi où je suis passé chez André, le reste du temps j’ai soit fait du sport, soit fait mon blog. Je me suis amusé aussi à faire des fausses identités en mélangeant plusieurs visages en prenant les photos passeport que je fais au boulot, le résultat est sur 52weeks.
Le temps ne m’a pas motivé car il a neigé plusieurs jours, mais c’est de la neige fondu,e donc c’est pas agréable pour marcher, on marche tout le temps dans des flaques.

Samedi, je suis qu’en même sorti, je ne savais pas quoi faire, donc je suis allé le long de la rivière des Prairies, je suis parti à pied de chez moi pour descendre par les petites rues parallèles à St-Laurent. Une fois sur Gouin, je me suis posé sur un banc dans le parc Viel pour regarder la rivière, mes chaussures sont déjà trempées à l’intérieur avec toute cette merde fondue.
J’ai continué sur Gouin, jusqu’au pénitencier, pour arriver au Parc de la Merci et l’île Perry, j’ai pris le temps de lire le bouquin de pirate que j’ai en ce moment, puis j’ai mangé mon sandwich, quand il a commencé à pleuvoir, donc j’ai plié bagages. J’ai traversé plusieurs rues résidentielles et je suis tombé dans le boisé Marcelin Wilson.
Je n’ai rien vu de super dans tout ça, car le ciel était moche donc il n’y pas de bonne lumière, je regretterais presque d’avoir marché pendant 4h. Mais en revenant sur St-Laurent, j’ai trouvé de quoi me donner une raison d’être sorti, sur le trottoir un panneau de nom de rue, tombé sans doute avec le fort vent qu’il y a eu hier. Je le mets sous mon bras et l’embarque pour me faire une déco dans ma chambre. A les voir attachés en hauteur ils ne paraissent pas très grand mais au final ça fait bien 80cm.

Voilà pour la semaine, c’est pas fameux mais bon que voulez-vous je ne suis qu’un homme et non un super-héros, il ne m’arrive pas forcément toujours quelque chose.

A quoi que j’ai oublié de vous dire, Vendredi j’ai eu une surprise en rentrant…

Ce n’est qu’un au revoir.

Alala qu’est ce que vous êtes crédule je dis que ça va être la dernière balade avec le frère et vous me croyez sans broncher. Je suis encore en congé, je n’ai pas vécu ses premiers instants à Montréal, je vivrai avec lui ses derniers. Le frangin part aujourd’hui dans l’après-midi, donc il nous reste encore quelques heures, nous partons dans le Centre-Ville pour lui montrer les choses qu’il n’a pas encore vues. Nous nous rendons donc sur Ste-Catherine, je pensais aller aux galeries belges, mais bon les artistes ça fait des grasses mat’, donc rien n’est ouvert. Les rues sont désertes car il neige à gros flocons.
Au lieu de voir des galeries d’art, ça sera des galeries marchandes, bienvenue au centre de la terre, bienvenue à la ville souterraine. Comme bon touriste, Eric souhaite un souvenir, nous faisons le tour des magasins de souvenirs, t-shirt des Canadiens, sirop d’érable, assiette avec le Vieux-Port, porte-clés, … Mais le lascar à une idée précise il voudrait un casque de gardien de hockey, nous allons donc à une place qui vend des objets des sports américains, mais c’est un magasin de collectionneurs, tout est dédicacé, on trouve même des tickets de plusieurs match d’Ali.
Notre budget est plus restreint, nous continuons donc et tombons sur un sport expert, là il y a des casques de rues, non homologués pour jouer sur glace, aux effigie sdes héros de Marvel.
Préférant voir si on trouve des autres magasins il ne le prend pas de suite, nous tournons encore et arrivons dans le quartier chinois, pour nous faire le ramen, que je désirais tant. Petite découverte pour le frère qui ne connaissait pas et fierté pour moi, car je me suis débrouillé comme un expert avec les baguettes.
Après ça nous retournons tranquillement vers les magasins, mais en cours de route, je passe dans le Complexe Desjardins pour se prendre une queue de castor, voilà je pourrai dormir à tête reposée maintenant que j’ai fait goûter la poutine et la queue de castor au frérot .
Nous revoilà devant les casques Marvel, car nous n’avons rien trouvé d’autre, c’est Spiderman qui est choisi, bien que Wolverine était mieux mais bon c’est bien connu que les vieux n’y voient plus très clair.

14h, nous sommes rentrés à l’appart, car dans 30 minutes, le guss prend son départ. Vu que tout le monde me demande si je l’ai conduit à l’aéroport, la réponse est non!!! C’est à 1h30 de trajet en métro/bus, tout ça pour rester avec lui 5 minutes là bas et rentrer tout seul pour encore 1h30. Oui je suis enfoiré si vous voulez, mais bon je ne suis pas si chien, vu qu’il a neigé, je l’ai accompagné au métro en portant son sac de plus de 20kg sur mon épaule pour pas qu’il ne mouille pas ses affaires.

Je n’aime pas avoir des invités à vrai dire, je n’ai plus de place chez moi, je dois changer mes habitudes et à chaque fois qu’ils partent je me retrouve comme un con, seul chez moi à déprimer.

Sumo-Ramen

Je ne comprendrais jamais les vieux…

Après une journée de boulot, pour se reposer des deux jours à Toronto, j’ai posé un congé pour aujourd’hui. Étant donné que c’est la dernière sortie avec le frangin, je propose d’aller à l’extérieur de l’île, au Mont St Bruno, il a des trains qui s’arrêtent au pied du mont, donc ça pourrait être sympa, de gambader dans la neige et respirer de l’air frais. Mais le vieux casse mes plans, car il a encore mal aux pieds et il ne se sent pas prêt à faire de la randonnée en montagne.
A côté du parc Mont-Royal, il y a le cimetière, qui est aussi grand, du coup on décide d’y faire un tour, ça peut paraître morbide comme balade, mais non car le lieu est vraiment bien aménagé.
Finalement Eric a mal aux pieds, mais il veut bien partir à pied de l’appart … allez comprendre les vieux. Nous voilà partis, vers Outremont car il n’a pas encore vu le quartier avec toutes ces belles et grandes baraques. En passant dans un parc, vu qu’il a peur de traverser sur la glace, je le piège au milieu de l’île, ainsi il est obligé d’aller sur la glace où de faire un gros détour, il fait donc son baptême de glace sans se casser de fémur. Nous arrivons au pied du Mont, il faut donc grimper un peu, une fois à l’orée du bois, nous passons sur un sentier de neige tassée, qui mène dans le cimetière.

Nous passons de tombe en tombe en voyant le soldat Ryan, James Brown,… puis nous ressortons, dans le bois, pour arriver à un point de vue sur toute la ville, on voit jusqu’aux Laurentides.
Nous enchaînons pas mal les photos avant de sortir du cimetière, pour nous retrouver aux abords de l’Université de Montréal. Là nous allons manger des pointes de pizza.

Maintenant nous allons à L’oratoire pour voir un autre point de vue sur la ville, malheureusement en hiver les terrasses sont fermées, mais en faisant le tour du bâtiment, nous arrivons tout de même à y accéder.
Eric souhaite retourner au belvédère du Mont-Royal, mais on a encore 2h avant le coucher de soleil, nous avons donc le temps. Nous visitons le coin, qui est aussi fait de maisons, qui ne doivent pas être données, villa, petit manoir,…
Le Mont paraît loin, mais grâce à notre fidèle ami, l’Iphone nous voyons sur le GPS où passer dans ce labyrinthe urbain. Car nous sommes sur le mont voisin donc il faut tout descendre pour reprendre le Mont Royal, nous passons à côté d’un bâtiment de l’armée où un tank et en exposition, puis nous arrivons sur le Lac des Castors.
Une fois proche du belvédère, de la neige commence à tomber accompagnée de bonnes rafales, et donc nous ne voyons rien de la ville dans la brume pris dans un petit blizzard.
« Ahahaha (rire diabolique), bon Eric tu ne verras jamais Montréal au coucher de soleil! »

Nous redescendons le Mont et rentrons à pied à l’appart, en passant dans les ruelles.
Finalement, nous avons marché un peu moins de 8h, pour quelqu’un qui ne voulait pas marcher c’est pas mal pour le frangin, je trouve. Décidément je ne comprendrai jamais les vieux, c’est encore pire que de comprendre les femmes.

Les Niagaras du Mont-Royal

Le Tabac tue!!!

Les héros de guerre

Blizzard, vous avez dit blizzard? comme c'est bizarre

Le Fer à Vapeur

Réveil à 7h du matin, nous descendons prendre le petit déjeuner, après une douche, Eric socialise avec ses collègues fumeurs dehors, quand à moi je continue à faire l’autiste, cela m’a suffi de devoir parler en anglais pour rendre les draps de la chambre. Nous allons directement à la gare, je ne connais la ville que depuis seulement 24h mais je m’y retrouve comme si c’était ma ville. J’ai toujours eu cette faculté à me retrouver facilement, j’ai un sens de l’orientation fort développé, bon je ne dis pas que je ne me perd jamais, le cerveau n’est pas parfait, mais je retrouve toujours mon chemin après un détour de plusieurs kilomètres. Je vais donc rapidement en passant de rue en rue mais en sachant toujours où je vais et me voilà à l’ Hôtel de Ville, la gare est juste derrière. Le premier bus est à 9h30, nous avons donc le temps, nous faisons encore un tour, dans la rue Young, la seule chose qui nous impressionne dans la ville. On trouve enfin des vieux bâtiments mêlés aux buildings mais ils ne s’insérent pas harmonieusement avec le reste. Nous passons à côté de l’ancien hôtel de ville, puis il est déjà l’heure de partir.

Direction Niagara Falls, 1h30 de route pour faire le tour du lac, est arriver à destination. Sur la route nous voyons la banlieue de Toronto et passons à côté de High Park, nous longeons cette étendue d’eau ressemblant à une mer intérieure, puis à Hamilton, nous traversons un pont, où les cheminées du centre industriel de la ville forment des immenses nuages de fumées. St Catharines dernier arrêt avant les chutes, la plupart des gens du bus descendent là, seules les touristes restent. Le bus nous dépose dans le village de Niagara Falls, des taxis mènent aux chutes, mais après notre entraînement d’hier nous y allons à pied, il y a juste 30minutes pour y parvenir. Nous longeons la rivière Niagara, gelée par endroits, formant d’énormes couches de glace comme un glacier, sur l’autre rive, les Etats-Unis, la rivière sert de frontière.

Au loin nous voyons un pont, c’est le poste frontière, en dessous un nuage de vapeur sort d’un amas de glace, c’est la chute américaine. Les Chutes du Niagara sont formées de deux chutes, les chutes américaines, chutes sur la même ligne, et les chutes Canadiennes, les plus connues formant un fer à cheval.
Le site n’a plus rien de naturel, un petit Las-Vegas, occupe les touristes qui souhaitent écouler leurs économies. Je les ai vus souvent en photos pendant que je bossais aux Pros de la Photo, et ça me tentait pas d’y venir, mais en hiver c’est totalement différent, il a moins de têtes de touristes, et le fait que le site est gelé en partie, rajoute de la beauté au spectacle, les chutes américaines, sont cachées en partie, car elles plongent dans la couche de glace que forme la vapeur d’eau, mais ça rajoute du charme, au lieu de voir une simple chute, la glace rajoute du volume à l’eau et du mystère à la puissance de cette nature. Le fer à cheval n’est pas fort visible, c’est difficile de détacher la brume du ciel gris, mais au moins il n’y a pas de bateau, avec des guss en ponchos bleus, seule la nature habite la rivière en hiver. En s’approchant de la chute, la vapeur qui se dégage et qui retombe sur les barrières forme une couche de glace sur les rambardes, dessinant des sculptures de glace.

Nous continuons notre visite en cherchant des points de vues plus haut sur les chutes, et nous allons dans la ville touristique, vers le Casino pour voir si on ne trouve pas de point de vue là bas, en effet on en trouve un, mais finalement les arbres nous cachent la vue, et nous voyons surtout la rivière avant les chutes que les chutes, elles mêmes.
Il est déjà 13h, il nous reste 2h avant le retour au bus, nous laissons donc les chutes pour aller voir un peu les devantures du petit Las Vegas. Plusieurs Motels, sont dans la périphérie de la rue principale. Un T-Rex, surgit d’un cinéma, King Kong se trouve agrippé à un building effondré, Frankenstein fait la promotion de Burger King, le Lion de MGM rugit de plaisir,…
Bienvenue dans le rêve Américain, on sent que la frontière est juste à côté, la rue est amusante, surtout par le côté cheaps des décors. On a même droit au boulevard d’étoiles de stars, wahoo, Queen, David Bowie, The Doors,… les étoiles du Hard Rock Café, tapissent le parterre jusque le Planet Hollywood, où des répliques de voitures de films en train de rouiller sont devant le restaurant, le Taxi de Die Hard 3, la voiture de Tom Cruise, dans Jour de Tonnerre,…

Nous laissons malgré nous le musée des stars, la maison du guiness des records,… pour retourner au village où trouver notre bus. En comparaison à tout ce Bling-Bling, le quartier semble mort, on trouve même plusieurs maisons abandonnées. Bienvenue dans le monde réel.

Le bus est là, il n’y a pas grand monde, je dors pour la plupart du trajet, et de retour à Toronto, à peine le temps de fumer une clope, et le bus pour Montréal est déjà là, nous sommes les premiers, nous nous mettons devant car c’est un bus à deux étages, nous verrons mieux le paysage comme ça, bon il fera nuit noire, mais bon au moins pour le début.
Finalement, il n’y a rien de beau à voir, et la nuit tombe vite, une fois arrivés au premier arrêt, je fais semblant de dormir en m’allongeant sur les deux fauteuils pour ne pas avoir de voisin, finalement je m’endors réellement et me réveille par à coup, le voyage passe assez vite du coup.
Arrivés à Montréal, Minuit, voilà 48h que nous sommes partis, nous prenons le dernier métro, et une fois arrivés à la maison, je profite du lit pour m’allonger, et je m’endors tout de suite.

La morale de ce voyage, c’est que pour finir, je ne regrette pas d’avoir choisi Montréal comme port d’attache, c’est vrai que je me dis que je devrais partir pour déménager en campagne mais sans voiture c’est pas facile, et finalement comparé à Toronto, je trouve Montréal, plus humain, plus de verdure, moins d’immeubles, c’est pas si mal. Sinon à part ça je ne regrette pas le voyage c’était à voir, c’est toujours bon de voir de par soi-même pour se faire sa propre opinion, et puis même si il a fait moche, ce qui j’en suis conscient, peut avoir influencé mon point de vue sur la ville, pour ce qu’il en est des chutes, même le temps n’a pas changé, à la beauté du site.

Churchill

CN Tower

Niagara Falls

Chutes américaine

Chutes Canadienne

Le frangin, Eric de son prénom

The Niagara False

Burgerstein

Attention chute d'immeuble

Queen

Il neige à gros flocons

le village Niagara Falls

Retour au bercail

Alexandra, la perle de Toronto

Je me réveille et me trouve au milieu d’une forêt de béton , nous voici à Toronto. Il est 6h du matin, nous sortons de la gare routière et nous sommes tout de suite dépaysés, tout est en anglais, on se sent moins chez soi qu’a Montréal. De la rue Dundas, nous voyons des immenses panneaux publicitaires, il y en a des dizaines plus imposants les uns que les autres, on se dirait sur un petit Time Square. Du fait qu’il fait nuit c’est encore plus impressionnant avec les éclairages, ça semble tout de suite plus américanisé. Nous descendons un peu le boulevard Younge, puis nous rentrons dans le centre Eaton pour être au chaud, en sortant nous errons à l’aveugle dans les rues, pour nous retrouver à la gare, de la nous voyons déjà la CN Tower, je l’avais aperçu du bus en arrivant, alors j’avais suivi la direction pour aller la voir de nuit. Les rues sont mortes, il n’y a personne, même la circulation est rare.

La CN Tower est l’emblème de la ville, du haut de ces 553m elle surplombe la ville  et offre un panorama sur la ville pour les touristes.
A côté il y a le Rogers Centre, qui est un stade, nous somme plus loin des quais pour voir le Lac Ontario, quelques mètres et nous y voilà sur Queens Quay, au bord de 1639 km3 d’eau douce, bon on ne se rend pas vraiment compte de l’immensité du lac, car on voit déjà des terres à quelques mètres, ceux sont les îles de Toronto, où se trouve entre autre, l’aéroport de la ville. Le port de plaisance est gelé par endroit, mais il a encore des bateaux à quai, deux trois mats et les bateaux types Mississippi, qui mènent aux îles quand il fait plus chaud. Il y a une exposition photos sur les quais, ceux sont des photos aériennes de la région pour montrer l’environnement, et faire réfléchir sur sa sauvegarde.

Après avoir longés les quais, nous remontons vers le Centre-Ville car nous arrivons dans le port. Nous reprenons Yonge, puis allons à droite vers ce qui nous semble un marché couvert, le marché St Lawrence, puis allons au St James Park. Nous avons l’impression que la ville est beaucoup moins verte que Montréal, on ne voit pas de petit parc à tous les trois pâtés de maisons, Le St-James est le premier endroit où nous voyons des arbres.
Selon les panneaux de rues, nous sommes dans la vieille ville, mais bon il n’y a de vieux que le nom, en continuant, nous arrivons dans un quartier plus délaissé, nous commençons à avoir une opinion sur la ville et elle n’est pas jolie, on a l’impression que tout les vieux endroits sont abandonnés par la ville, pour pouvoir les abattre et construire de nouveaux buildings après. Le long de la baie, il n’y a que ça comme constructions, et ici les maisons donnent l’impression de tenir que par l’opération du St Esprit. Certaines maisons sont jolies de façade, mais en passant par les ruelles derrière on dirait des taudis.
Ne trouvant pas notre bonheur dans les quartiers d’habitations, nous revoilà dans le quartier des affaires, retour au Centre Eaton où nous nous s’affalons sur les canapés, pour manger un peu alors que les employés de Bell, regardent les jeux Olympiques sur les écrans de leur stand, ça a du bon de bosser pour un des partenaires des JO. Nos sandwichs finis, nous partons pour aller de l’autre bord, dans Chinatown, où nous devons trouver une agence de voyage pour aller aux chutes demain, c’est un bon plan que j’ai trouvé sur le site des pvtistes. Le quartier chinois est plus grand que celui de Montréal, pas de porte pour délimiter le périmètre du quartier, seules les enseignes des magasins suffisent. Les canards, les calamars, sont en vitrines des restaurants, tout est en chinois même les noms de rues sont écrites en chinois et anglais. Nous passons devant l’Art Gallery of Ontario, où se dresse une grande statue d’Anubis, en raison de l’expo sur l’Égypte en ce moment, mais nous continuons notre chemin. Nous arrivons à notre agence après avoir tourné en rond, mais au final, cela ne nous convient pas, car il faut minimum rester 5h aux chutes et on ne peut pas se le permettre avec notre retour à Montréal à 17h.

Finalement il est presque 13h, l’heure où nous pouvons réserver notre chambre à l’auberge et déposer nos sacs. Nous sommes en avance nous attendons un peu, mais cela permet de souffler un peu, cela fait déjà 7h que nous marchons sans nous arrêter pratiquement. Nous arrivons avec grande peine à nous faire comprendre pour la réservation et montons préparer nos lits et laisser quelques affaires, avant de redescendre et réfléchir à un autre plan pour les chutes. Grâce à l’Iphone et au Wi-Fi nous regardons des prix sur le net, puis nous faisons les légumes pendant un temps avant de reprendre la route et soumettre nos pieds à encore plus de kilomètres.
Avant de partir à la gare routière nous allons vers le centre de tourisme, nous découvrons alors de nouvelles rues encore, mais notre opinion reste néanmoins la même. Le Centre du touriste se trouve au quai, nous sommes passés à côté ce matin, mais à 8h du matin de toute manière tout était fermé, les rues se sont animées depuis, et le bâtiment est ouvert, mais l’accueil m’informe que le centre est fermé le Lundi, Ahhhhhhh, nous avons marché tout ça pour rien.
Nous n’avions déjà plus de jambes, mais ça nous les a sciées encore plus, cette fois-ci nous allons vers la gare pour prendre nos billets, en prenant toujours de nouvelles rues et en trouvant toujours la ville aussi moche. On passe cette fois derrière le Musée de tout à l’heure et au surprise, un parc, le deuxième de la journée.
Une fois à la gare, le gars voyant que nous parlons mal anglais, nous parle en français et nous explique la meilleure affaire pour les chutes, c’est 38$ aller-retour et on revient quand on veut, mais on ne peut pas prendre le billet maintenant car c’est un billet à la journée, donc on le prend avant le départ.
Il est 16h, ça fait 10h que l’on vadrouille dans cette ville, trop grise à notre goût et le temps n’arrange rien à l’histoire, car depuis ce matin, le ciel est bouché. Sur le plan je vois un parc pas très loin, c’est où il y a l’université, nous y allons donc, d’autant plus qu’a côté il y a le Royal Ontario Museum, et que en ayant vu les photos d’Aurélie, je voulais le voir de mes propres yeux, car le bâtiment mélange style ancien et moderne. Finalement le parc est juste, un grand rond point désservant les routes qui l’entoure, mais nous arrivons au musée et le bâtiment vaut la peine d’être vu, surtout que l’on voit aussi des fossiles de dinosaures par les vitres extérieures.
Cela fait un moment que nous avons soif,et que je propose de boire un coup, mais nous ne trouvons rien a part des restos rapides, quand soudain, nous voyons un pub, hourra, en plus de ça il y a les JO à l’intérieur parfait, le seul regret que j’ai de ne pas avoir de télé à la maison c’est de ne pas pouvoir suivre les jeux.
Après la bière et avoir vu le Snow cross, où un français a fait troisième, nous errons encore dehors, en ayant pour but de trouver un truc à manger et d’aller se coucher après car les jambes sont lourdes.
Nous sommes dans le quartier Portugais et arrivons dans Chinatown, je me ferais bien un chinois, n’ayant pas eu mon ramen hier, mais ça ne me tente pas de commander à l’aveugle ne comprenant pas les noms en chinois et en anglais, nous descendons alors et arrivons près de l’auberge, nous bifurquons à gauche pour revenir dans des lieux à restos puis nous tombons finalement sur Hooters. Nous y rentrons donc après avoir fait semblant de chercher quelque chose d’autre. Quitte à ne pas savoir quoi commander en voyant les noms en anglais autant se faire servir par des canons.
Le principe de Hooters, c’est d’embaucher des filles avec des poitrines qui font du 95 D au moins, résultat, le client à les yeux occupés à autre chose qu’a regarder les prix, et il répond bêtement oui, à toute chose en plus que la serveuse propose.
Me voilà donc à reprendre un hamburger et des frites, merci Eric, merci les restos chinois écrit en chinois, je vais devoir me faire un régime de soupe, une fois seul pour palier à ce menu varié depuis 3 jours.
Alexandra nous sert donc notre bière et notre hamburger et nos frites, l’avantage ici c’est que les hamburgers sont autant gonflés que la poitrine d’Alex, l’hamburger seul est déjà difficile à finir, plus les frites c’est mission impossible, nous laissons pas mal de restes donc, mais notre estomac est tendu. En recevant la facture, nous comprenons aussi que les prix sont aussi surgonflés, mais bon on a bien mangé, on aurait juste pu se faire un bon restaurant avec un bon vin, pour ce prix là. Nous quittons Alex et ses amies, pour nous rendre à l’auberge.

Il y a 8 lits dans notre chambre, mais nous sommes les deux seuls présents, un Brésilien est rentré en même temps que nous, mais il est reparti, alors que nous nous couchions.
15h de service, un peu de repos ne fera pas de mal pour encore marcher demain aux chutes.

Young Street

Queens Quay

St David Street (c'est bien connu que tous les David sont des Saints)

Young

L'Hotel de Ville

Notre nid douillet

Royal Ontario Museum

Hooters, et oui pas de photo de la poitrine d'Alexandra tant pis pour vous

Le Roi des Burgers

Après une semaine de 38h, finalement je suis en congé deux jours, nous en profitons pour partir à Toronto, puis aux Chutes du Niagara.
Je termine le boulot à 17h, quelques préparations, une petite lessive pour avoir de quoi m’habiller pour le boulot au retour et voilà nous sommes fin prêt pour partir. Le bus est à minuit, mais bon nous avons pensé faire un tour dans Montréal by night, avant de partir, nous prenons le métro et une fois dedans je pense montrer la ville de loin de nuit, plutôt qu’être assommé par la hauteur des buildings, nous nous arrêtons alors au Parc Jean Drapeau. Le frérot est déjà allé sur l’île mais bon ça vaut le coup de voir la ville de nuit à cette place, il fait bien frais au bord du fleuve, le frère se fait une séance de photos pour avoir un panoramique (photos qui seront toutes floues. Pardon, il ne fallait pas le dire?). Nous allons vers le pont Jacques-Cartier pour retourner en ville, et une fois à destination, nous sommes devant une grille, le pont est fermé aux piétons en hiver, grrrrrr, tant pis je n’ai pas envie de faire demi-tour, nous passons donc par dessus l’interdiction, et dessus la grille par la même occasion. Vu qu’il n’a pas neigé et que le temps se réchauffe déjà, il n’y a pas de glace sur le pont, donc pas de risque.

Le pont traversé nous voilà dans le Quartier Gay, le Village, nous passons sur Ste-Catherine, pour rejoindre St-Laurent, car je proposais de se faire un ramen en attendant de prendre le bus. Nous arrivons au Quartier Chinois, mais l’heure est pas mal avancée et donc les restaurants sont déjà fermés, Shit!!! J’essaie de me rappeler une place qui pourrait être encore ouverte à 22h, nous passons dans le Complexe Desjardins dans la ville souterraine, pour faire plus vite et retourner à Ste-Catherine.
Eric avait en tête de vouloir goûter un grand restaurant renommé dans le Monde, spécialiste en restauration rapide, et soi-disant le roi des hamburgers, je nous amène au lieu où je me rappelle en avoir vu un. Cela fait plus d’un an que je n’ai pas été dans fast-food, comme quoi amis américains, et amis américanisés, c’est tout à fait possible de manger autre chose que de la merde. Et malgré toutes mes résolutions, me voilà chez Burger-King, à me filer des frites surgelées, un whopper, un demi litre de soda et avoir encore faim, pour 8$, merci Eric, merci les restaurants qui ferment trop tôt. Pour cette somme, je peux me faire moi même mes frites, deux hamburgers de 200g de viande chacun, avoir une bière et être repu.

Après avoir mangé, nous faisons un tour dans les environs, puis nous prenons le chemin tranquillement, de la gare routière.

Toronto nous voilà.

Malgré l’heure, le bus est plein, donc nous n’avons pas beaucoup de placespour nos jambes, nous nous pensons malins en nous séparant afin de garder nos deux sièges pour nous seuls, mais rapidement nous avons chacun notre compagnon de route.
Je retire mes chaussures pour serrer mes jambes sur moi et mettre les pieds sur le fauteuil, j’installe mon pull sur la vitre pour me faire un oreiller, met mon manteau en dessous de mon fessier pour avoir un coussin, et voilà je suis prêt pour dormir. Bon ça n’est pas aussi confortable qu’un lit mais bon ça devrait faire l’affaire pour 6h…

Je poutine, tu poutine, nous poutinons

Que serait Paris sans la Tour Eiffel, Londres sans le Big Ben, New-York sans les Twins-Tower, (oups j’ai gaffé)… ? Que serait une visite en France sans une dégustation de vin, une visite au Portugal sans dégustation de morue, une visite au Québec sans poutine,…?

En tant que québécois par intérim, je me dois de faire découvrir la gastronomie à mes visiteurs, et donc de faire goûter la poutine, heureusement je n’en ai pas toutes les semaines, sinon mon cholestérol en prendrait un coup. Plat diététique par excellence, si vous n’aimez pas les frites ou le fromage, vous pouvez vous contenter de manger un cube de beurre, vous serez proche de la valeur calorifique de la poutine.

Pendant que le frère à pu se promenait dans le Vieux-Port, dans le Centre Ville, à Lachine, …, je bossais corps et âme. J’ai donc décidé pour changer les idées, de faire une sortie nocturne dans le quartier du Plateau. Nous partons à pied de la maison histoire de nous ouvrir l’appétit, nous descendons par St-Hubert pour montrer la rue commerçante, puis nous zigzaguons de gauche à droite de rue en rue, pour finalement arriver à la Banquise.
Il est 21h30, et nous sommes partis de l’appart à 20h, la marche à ouvert notre estomac, nous sommes prêts à nous goinfrer, mais il y a une queue pour attendre des places aux tables, quand une serveuse demande deux personnes, personne se dévouent, nous y allons donc et pouvons passer devant tout le monde finalement. La carte devant les yeux, j’explique les différents types de poutines au frangin, je fais mon choix sur une matty grande portion, j’ai bien faim donc je me sens d’attaque à tout finir. Je déconseille toutefois à Eric de prendre une grande car il aura du mal à la finir, passant outre mes conseils, il en prend une aussi.
Nous voilà avec deux énormes assiettes de soupe remplies de poutine, les gens aux alentours alentours montrent du doigt notre assiette,  » -oui regarde c’est ça la grande portion. -wahoooo, c’est énorme!!! » . Nous nous transformons alors en estomac vivant et contre toute attente, je finis facilement mon assiette. Je me rappelle de ma première poutine lors de mon arrivé, j’avais pris une assiette comme ça et j’avais été mal, j’avais du faire une sieste d’une heure au parc à côté pour être de nouveau opérationnel. Cette fois, je pourrais me faire un dessert en plus, le frère quand à lui a suivi le rythme aussi, seuls quelques morceaux de fromage restent dans cette grande écuelle.

Le canapé n’est pas un cendrier

Mon gérant s’est bien foutu de ma gueule cette semaine, ça fait plusieurs semaines que je rabâche que mon frère arrive, et ce … ne trouve rien de mieux que de prendre des vacances à l’improviste justement cette semaine résultat je me trouve à faire 38h avec des journées de merde. Je ne peux donc pas vadrouiller avec le frangin, car je commence à 11h, jusque 20h, heureusement. Les seules sorties en commun sont restées les courses. Jeudi je commence à 16h, j’en profite donc pour proposer une sortie, où mon frère n’irait probablement pas de lui même car c’est excentré.
Je descends en vélo jusque la Rivière de la Petite Prairie, alors que mon frère prendsle métro jusque la station Henri-Bourrassa, quand il sort du métro, j’arrive au même moment, je descends en vélo pour pouvoir rentrer plus rapidement pour le job.
Au bord de la rivière, je laisse le vélo, et nous marchons au bord de l’eau qui est gelée, le style d’habitation est différent du reste de l’île, on trouve plus de maisons typique québécoise, comme ça le lascar peut voir la diversité de Montréal. Une fois traversé le pont surplombant Papineau, je passe à droite, pour aller sur l’île de la Visitation en passant par les anciens moulins.
Nous voilà dans les bois, étant donné que le frère risque de faire principalement de la ville tout seul, je profite de pouvoir le guider pour l’emmener dans des coins de nature. La glace est encore bien présente et la neige qui reste est dure du fait qu’il n’a plus neigé depuis un moment, au pied du barrage les couches de glace ondulent au rythme du courant, là où le courant est plus fort les plaques se surperposent, j’ai déjà montré la chose, mais bon vu que j’aime l’effet, je repartage une photo.
Après avoir traversé le parc, nous retombons sur Gouin, que nous suivons jusqu’au parc suivant, mais l’heure tourne, il est déjà bientôt 13h, si je veux retourner à mon vélo, je vais devoir faire demi-tour, nous faisons la pause déjeuner, mangeant nos sandwichs, en plein air sur un banc, la goutte au nez, avec le froid mordant nos os. Je fais encore quelques mètres pour expliquer où passer pour aller à l’endroit où je connais des pécheurs sur glace, quand au même moment, un bruit de machines nous parvient, bruit qui vient de la rivière gelée, où deux gars percent des trous.
Finalement, il n’a pas loin à aller, nous avons nos pécheurs, nous descendons sur la rivière pour parler un peu et faire des photos, nous restons 1/2 heure ici en attendant de voir du poisson, durant cette période il y a eu deux prises mais étant trop petites, elles ont été rejetées à l’eau. Finalement il est plus que temps pour moi de faire marche arrière, mon frère ayant vu les pêcheurs décide de rentrer avec moi. Nous prenons le bus pour une partie du chemin, pour gagner du temps, mais nous descendons à la Rue de Lille pour faire une photo, et continuons le reste à pied.

De retour au vélo, je me dépêche pour rentrer chez moi, prendre une douche et me préparer pour 4h d’ennui au boulot, oups j’ai dit d’ennui, je voulais dire d’épanouissement personnel et professionnel.

En arrivant à l’appart, un léger voile tapisse le couloir, je n’y prête pas attention étant pressé. Puis pendant que je suis sous la douche, mon frère rentre et dit que ça sent la fumée dans le couloir, je me sèche et sors dans le couloir, le voile est devenu brume, je regarde la porte du voisin et vois de la fumée sortir du haut de la porte. Au même instant un voisin du dessus descend voir la raison de la fumée, je lui montre la porte et appelons les pompiers. En les attendant, je me prépare et essaie de voir dans l’appart par les fenêtre de derrière, mais on ne voit rien. Quelques minutes après, les pompiers sont déjà là, ils défoncent la porte et la fumée s’échappe, je rentre dans mon appart, puis prends mon sac et mon vélo, et nous sortons de l’immeuble Eric et moi en laissant la porte non fermée. Nous sommes dans la ruelle avec mon voisin belge de l’autre côté, à observer l’action des pompiers, ils sortent un canapé en feu par la fenêtre, le foyer de l’incendie est parti de là, par un mégot mal éteint, les flammes sont restées concentrées dans la chambre. Une fois que le feu semble maîtrisé je m’en vais alors au boulot.

En rentrant, je vois le proprio et le concierge dans le couloir avec un serrurier refaisant la porte, de la voisine de l’appart en feu, je demande si les pompiers l’ont défoncée pour voir si il avait des dégâts dans l’appart mitoyen. Mais non les pompiers ont défoncé 7 portes, les portes de mon étage et celles de l’étage supérieur, pour évacuer des gens éventuellement affaiblis par la fumée, du coup ils réparent toutes les portes depuis 2h. Heureusement qu’ Eric a oublié de fermer la porte de mon appart, ça fait une serrure en moins à changer.

Eric " tiens prends moi en photo, pour prouver que j'étais sur la rivière gelée"

Le cendrier-canapé

Trente ans et mal dans ses souliers

Première journée à Montréal pour le frérot, je ne bosse pas aujourd’hui, je m’emploie à faire le guide pour faire la balade classique pour baptiser mes petits touristes, la montée du Mont-Royal.

La première visite est le passage dans la petite Italie, en commençant par le Marché Jean Talon, en hiver, il n’est plus ouvert en totalité, seule une partie fermée abrite les irréductibles. Nous descendons sur Casgrain, puis tournons à St-Zotique, afin que je lui montre l’église transformée en condos, puis nous continuons sur St-Laurent, pour dépasser le chemin de fer, et bifurquer à droite, dans les rues de Miles-End. Cette fois-ci j’innove, je ne dépasse pas l’Avenue du Parc, pour visiter le quartier Outremont, je montre juste Ubisoft, Fairmount Bagel, et nous arrivons rapidement au pied du mont.
Nous montons par les bois, et arrivons aux escaliers qui mènent au belvédère, après plus de 200 marches, nous avons vue sur la ville.
Mon frère ne déroge pas à la règle, même si ils sont moins nombreux en hiver, les écureuils sont là et dés qu’il en voit il essaie de les photographier. Ce qui m’intéresse moi, ceux sont les oiseaux, depuis la sortie, avec le club d’ornithologie, je suis plus attentif et remarque plus d’oiseaux, je m’exerce à les reconnaître.
Nous sommes partis assez tard de l’appart en espérant que nous arriverions pour le coucher de soleil, mais il est encore trop tôt, tant pis Eric pense repasser à l’occas pour faire un coucher de soleil.
Nous continuons notre route vers la croix du mont pour être au sommet. Sur la route, nous voyons des mangeoires, une femme donne des graines aux oiseaux et ils viennent manger directement dans sa main, voulant essayer l’expérience, je prends des graines par terre et rapidement des oiseaux viennent manger dans ma main aussi. C’est vraiment sympa de voir les oiseaux de plus près comme ça, nous avons vu des mésanges, un pic majeur et des corneilles.
Voulant montrer un bon point de vue, nous quittons le chemin, mais avec la neige, je me suis trompé d’endroit, et nous longeons donc le précipice en nous enfonçant dans la neige pour arriver où je veux. Le point de vue est bien, car nous voyons l’autre mont où il y a le cimetière, l’Oratoire, et l’Ouest de l’île.
Nous commençons la descente, en passant au Lac des Castors qui est gelé, et où il y a une patinoire à côté. Je prends un escalier pour arriver vers le centre, mais au final Eric souhaite continuer dans le mont, nous repassons donc dans les bois, pour retomber, sur le chemin, peu de temps après.
Cela fait bien 3-4h que nous marchons et les jambes se fatiguent, surtout que les chaussures de mon frère lui font mal.
Nous voilà sur la place au pied du mont, mais il n’est que 17h30, je pensais faire une poutine ce soir, mais il est encore tôt du coup, pour faire attendre, je propose de boire un coup, et en faisant visiter le Plateau, j’amène mon frère à L’inspecteur épingle, finalement, nous finissons notre pinte et il n’est que 18h20, nous sommes obligés de nous bourrer pour attendre la poutine, quoi que non pour finir, car le frangin propose de rentrer de suite, il a mal aux pieds, donc il voudrait se poser, et retourner à l’appart.

Alalala ces vieux croulants! Dans 5 ans je serais comme ça?

Mésange à tête noire

Trente ans et toutes ses dents

Ce matin, je pars de mon appart en sachant que c’est mes derniers moments de quiétude, à mon retour, les choses ne seront plus les mêmes, je n’aurais plus accès à l’ordinateur comme je veux, je devrai penser à faire à manger pour deux, je ne devrai plus me balader nu,… A mon retour, mon frère sera arrivé car il atterrit à 12h30 et moi je bosse de midi à 17h. Cela me fait chier de ne pas être là à son arrivée, je n’ouvrirai pas la porte pour accueillir mon visiteur, comme j’ai pu le faire à mes anciens colocataires provisoires, je n’aurai pas la surprise de voir un visage familier en ouvrant ma porte après plusieurs mois sans le voir. Mon frère devra, juste se débrouiller pour trouver les clés dans la cachette où je les ai laissées.

Le job est fini et j’enfile la clef dans ma serrure, la lumière de ma chambre est allumée, un corps étranger est vautré sur mon lit, voilà le frangin est arrivé.
Il n’a pas trouvé la clef, mais heureusement David était là et lui a donc ouvert mon appart, et montré où la clef était dans ma cachette.
Les embrassades s’en suivent, puis mes commandes made in France sont échangées, je range mon Gewurst et mon Gaillac, mais je dois faire face à la triste nouvelle que mon saucisson sec est resté à la douane, à les salauds ils vont se faire des bons sandwichs.
Bon grâce au net, nous n’avons pas à nous donner les nouvelles depuis mon départ, je fais une visite de ma propriété, et mon frère me présente son nouveau gadget, je nomme le Iphone. Je me demande si il touche des commissions de Mac, car on dirait qu’il essaie de m’en vendre un, « tiens regarde, je peux faire ça,… et puis ça… ah oui aussi regarde ça c’est cool… »

Bon ça fait pratiquement un mois, mais il n’est jamais trop tard pour fêter un anniversaire, bière et cacahuètes s’imposent alors, je pensais le faire sortir mais le vieux est fatigué, ohhhhhhhhh le pauvre, et oui 30 ans déjà. Le début des rides, le premier cheveu blanc, et une baisse de l’activité physique, on prend sa soupe à 18h et on se couche à 21h.