Archives mensuelles : octobre 2009

Des bonbons, ou un mauvais sort?

Youpi, c’est Halloween!
Désolé, pour cette fausse joie, mais bon je ne suis pas un grand fan d’Halloween. Bon en même temps, cela ne fait pas parti de ma culture française, cette fête est une coutume anglophone.
Je vous vois venir en disant «  Mais il dit n’importe quoi, Halloween se fête en France. ». Mais non je ne dis pas forcément des bêtises, car je parle de la tradition d’Halloween, la fête née en Irlande, tirée de la culture Celte, je ne parle pas du Halloween commercial connu en France, bien sûr il est présent aussi ici, mais bon c’est une fête folklorique avant tout.
Donc voilà je n’ai pas fait de costume, je n’ai pas sculpté de citrouilles, ni mis de toiles d’araignées chez moi, quoi que ça je n’attends pas Halloween pour en avoir. Je ne fêterai pas cette fête car ce n’est pas ma fête, si c’est juste pour faire marcher le commerce, et les dentistes, cela ne me motive pas à la fêter. Oui, je fais encore mon rabat-joie, mais bon c’est juste que je ne veux pas encourager la course des commerçants à s’approprier toutes les fêtes, au point que l’on oublie leur sens premier.
Savez-vous pourquoi, on creuse une citrouille? Pourquoi on se déguise en monstre?

En France, les fournitures scolaires s’enlèvent des rayons que l’on voit déjà les costumes pour Halloween, un mois à l’avance, dès que c’est fini, on met les décors de Noël pour début Novembre, les Galettes des Rois pour Décembre, … On ne respecte même plus les traditions, elles sont juste devenues un moyen de faire augmenter le chiffre d’affaire.

On me dit alors «  on s’en fout, c’est l’occasion de se déguiser, de boire et s’amuser ». Désolé, si j’ai envie de boire, j’assume parfaitement mon « alcoolisme chronique », je n’attends pas que ça soit  » les ogres du commerce » qui se décident d’une journée de fête, et si je veux me balader avec un drap troué sur la tête, je peux le faire quand je le veux, quitte à s’amuser pourquoi devoir attendre un jour précis pour le faire.
Et oui je suis incurable, je suis un jeune vieux con borné, je resterai donc sur mes principes et mangerai donc ce soir mes pâtes bolognaises et regarderai un film comique, pour faire un pied de nez à cette soirée d’horreur.

Pardon on frappe à ma porte, c’est une amie.

« – Wahoo, super ton déguisement.
– Pardon?
-Oui les cheveux ébouriffés, la barbe mal rasée, le teint blafard, et la crasse.
– …
-Et puis les tâches rouges sur tes lèvres et sur ton T-shirt, on dirait un zombie, tu vas à Halloween?
-Nonnnnn!!! J’écris mon blog et mange des pâtes bolognaises!!! »

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Polytechnique

Halloween approche donc les citrouilles sont de sortie sur les perrons, les fantômes survolent les balcons, et les squelettes se gèlent les os aux devants des maisons. Halloween est la fête des morts, et quelle meilleure manière de faire hommage à ces morts, que de se rendre sur leurs tombes? Je me rends donc au cimetière Notre-Dame-des-Neiges. Cela peut paraître morbide comme sortie, mais en fait le cimetière est un véritable parc, il est le plus grand cimetière du Canada (345 acres) . Il se situe sur le Mont-Royal, il y a un réseau de 55km de sentiers, 10000 arbres, bref un véritable parc. Je me balade donc au détour des allées, puis prend le sentier menant au sommet du Mont. Une heure est déjà passée depuis que je suis là et je décide de me diriger maintenant vers ma destination principale, l’Université de Montréal. Et oui voilà en fait la raison de ma sortie, le cimetière était juste une partie de la balade, car il se trouve juste à côté.
Je suis au sommet du Mont et du cimetière, quand je vois un trou dans le grillage, je m’y rends en me disant que ça sera sûrement plus rapide pour me rendre à l’Université, sans devoir chercher la sortie de cet énorme cimetière. Je suis maintenant dans le bois, où les écureuils se cachent à mon approche et où un tapis de feuilles jaunes me guide vers une place, défrichée.
De là j’ai une vue imprenable sur tout Montréal Nord, je distingue plus ou moins, ma rue, avec le parc Jarry à côté. Il est déjà 11h, cela fait 2h30 que je suis parti de chez moi, je me fais donc une pause devant le décor, gris et brumeux mais impressionnant tout de même.
La tour de l’Université est toute proche, je me dirige donc vers elle, mais un grillage me barre le passage, ayant mal au poignet, je ne tente pas à passer dessus, mais quelques mètres plus loin, il y a une barrière et en écartant les battants maintenus par un simple cadenas, j’arrive à faire passer ma taille de guêpe.
Me voilà, dans l’enceinte de l’établissement, je rentre par les quais de chargement à l’arrière et commence ma visite. Le bâtiment où je me trouve est la partie scientifique, du pôle universitaire, je passe donc à côté de salles de chimie, de laboratoires, sur des spécialités diverses et variées. La sécurité me surprend, car il existe de multiples produits chimiques et même des échantillons radioactifs, les portes sont grandes ouvertes, je suis même puis rentré dans une partie demandant, une carte d’accès tout simplement en suivant un étudiant y rentrant. Bon je peux passer facilement incognito avec mon âge, mais bon je suis durant toute la visite caméra au poing rentrant n’importe où poussé par ma curiosité, et jamais personne ne m’a demandé ce que je faisais, pour sortir, je me suis même rendu au sous-sol, débarquant dans la partie, « clinique de l’université », où les élèvés jouent au docteur avec les personnes voulant une aide médicale à moindre coût. Je suis sorti de la zone « réservé aux personnel médical », sans problème et à la vue de nombreuses personnes sans aucune question sur ma présence.

Me voilà, en dehors du monde des savants-fous, pour aller voir la partie Polytechnique de Montréal, c’est pour ça que j’ai voulu venir ici.
Le 6 décembre 1989, 14 jeunes femmes sont abattues, dans l’enceinte de l’établissement, par un étudiant vouant une haine aux mouvements féministes, et se donnant la mort lui même après ça.
Le fait divers est mis en scène par le film « Polytechnique » de Denis Villeneuve, c’est en voyant ce film que j’ai eu ce sentiment de curiosité, de voyeurisme, de me rendre sur les lieux, pour revivre ce drame.
Forcément, les lieux sont vivants, c’est une école après tout, on ne pense pas aux cicatrices du drame, mais après avoir fait mon petit tour, je me rends compte, comme dans le bâtiment d’avant, que  j’arrive à rentrer où je veux, même dans des lieux sécurisés, toujours en suivant quelqu’un qui entre.
Je ne vais pas ouvrir un débat sur mon blog étant donné que ce n’est pas un forum, mais de cette visite, je me suis posé beaucoup de questions sur la sécurité dans les établissements scolaires, des faits divers comme celui qu’a connu cette école, comme le massacre de Columbine, comme des faits similaires dans tant d’autres écoles, et finalement, on a l’impression qu’aucune leçon n’a été tirée de ces expériences.
C’est un sujet délicat, car un lieu d’enseignement, ne peut pas ressembler à une enceinte de prison, mais je trouve qu’en même fou, que tout le monde puisse y rentrer, et y faire ce qu’il veut. Je n’ai pas de solution à proposer, des portiques aux entrées, seraient trop sécuritaires et contraignant, des cartes d’accès dans l’établissement c’est faisable, mais pénible si l’étudiant oublie, ou pour les intervenants extérieurs, et puis vu le passage dans ces lieux, c’est facile de rentrer si on suit quelqu’un comme je l’ai fait précédemment. Non, je ne sais pas si  il y a une solution raisonnable à tout ça mais c’est sûr que la sécurité est un problème dans les lieux de brassage comme les écoles.

Je continue ma visite du pôle, puis ayant eu ma dose, je me rends sur le chemin de la Côte-des-Neiges, une rue passante du quartier, où je fais quelques photos des passants. Le soleil est sur le point de se coucher, je reprends donc la direction du cimetière pour retrouver mon vélo que j’ai laissé à l’une des entrées de celui-ci. Au bout d’une heure, à tenter de trouver mon chemin dans les méandres des allées, je retrouve le chemin qui rend au sommet, je sais maintenant où je suis, descendre l’allée principale, prendre à gauche, puis à droite à côté de la tombe de Malfaite, et le portail est visible.

Cimetiére Notre Dame des Neiges

Cimetière Notre-Dame-des-Neiges

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Université de Montréal

Université de Montréal

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Polytechnique

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Chemin de la Côte-des-Neiges

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La sagesse parle…

Encore une fois je n’ai pas fait beaucoup de grande sortie. Dans l’attente d’une réponse pour mon entretien pour Lozeau, je me laisse aller à vivre tranquillement.
Lundi, je me balade dans Parc-Extension, pour mieux connaître mes voisins de quartiers, je découvre ainsi des autres coins de la ville. Puis je me pose au parc Jarry pour lire, mon magazine photo, « Polka ».
Le temps est à la grisaille, et le ciel est sans relief, je n’ai pas fait beaucoup de photos donc.
Mardi, je change de passion, pour me mettre aux fourneaux, vu que j’ai le temps, autant me faire des bonnes recettes. Je vais donc au marché, au menu ce midi , rognon flambé avec sauce au vin blanc et champignons, hummmm. Puis je prépare encore de la soupe, de la soupe champignons/poireaux, ce coup-ci.

Mercredi, c’est la journée des rencontres, au matin je lisais le journal, dans une salle commune dans un centre pour emploi, et un gars m’a abordé, on a parlé de photo pendant 1h, le gars est paysagiste mais fait des photos en amateur, donc ayant lu mon C.V posé à côté de moi, que je venais d’imprimer, il a voulu savoir ce que j’avais fait comme boulot photo.
L’après-midi, je me rends au parc ( encore une fois), avec mon ordinateur, car j’ai dépassé mon forfait internet ( encore une fois) et qu’il y a du wi-fi ici. A mon entré au parc, je me fais aborder par deux gars. À quand le moment, où se sera une belle brune plantureuse qui m’abordera?
Le gars arrive vers moi et me demande : « bonjour, savez-vous pourquoi jésus est mort sur la croix? », je me dis donc tout de suite, que ça doit être des témoins de Jehovah, ou une autre secte, je lui réponds donc : « Oui, il a été crucifié car un enfoiré l’a balancé. ».
Un peu désarçonné par ma réponse, il m’explique que Jésus a été crucifié, pour laver nos péchés, et permettre de vivre en paix avec nous même, et accéder au Paradis. Je ne suis pas croyant, mais j’ai néanmoins une culture des religions et sa théorie, me paraît un peu simpliste, je pars donc dans un débat avec lui. Les arguments s’enchaînent, puis finalement au bout de 40 minutes, ils se rendent compte que je ne suis pas facilement influençable sur le sujet, et donc ils me quittent en m’invitant dans leur église pour parler de la Foi, je leur réponds que j’aime débattre sur les religions, mais leur église ne m’intéresse pas, car je ne suis pas une brebis ayant besoin d’un berger. Au final, ce n’était pas des Jehovah, mais des Baptistes.

La minute catéchisme étant finie, je me dirige vers une table pour me mettre avec l’ordinateur. Une fois installé, j’ouvre juste mes mails, qu’un gars en vélo passent et me demande «  Pas trop froid, pour travailler sur l’ordi dehors? », je lui explique donc que je n’ai pas le choix, et lui apprends donc qu’il y a un réseau wi-fi dans le parc. Nous parlons de ma venue au pays, puis pour finir des français, et finalement du sujet qui anime le plus le pays, le Québec libre.
A partir d’une de ses phrases, je percute tout de suite de c’est un fervent défenseur du Québec Libre, je lui demande alors avec un sourire en coin, «  Tu penses vraiment que c’est réalisable? Que le Québec saurait se suffire à lui seul? ». Malheur, quelle question je n’avais pas posée là. Il me sort donc les arguments démontrant la dépendance possible de la province. Il me donne des références de bouquins, des écrits, des auteurs,… bref, le gars connaît son sujet, il est historien en fait. Après un peu plus d’une heure d’exposé, il me quitte donc sur cette dernière phrase «  Tu ne choisis pas l’Histoire, l’Histoire te choisit pour que tu la serves ».
Je peux finalement me rendre sur internet, mais n’ai plus beaucoup de batterie, car j’ai laissé l’ordinateur allumé pendant que nous parlions, je regarde donc juste mes mails et envoie les photos pour 52weeks1day pour être à jour.

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Boucherie du Marché

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Repos du guerrier

Repos du guerrier

Critères de recherche

Pour ceux qui n’ont pas de blog, je vais vous apprendre quelque chose, le créateur a accès à plusieurs types de stats sur son blog, les visites, les commentaires, les références,… et les critères de recherches.
A chaque création d’article, j’ai la possibilité de mettre des mots clés, pour faciliter la visualisation de mon blog, mais sans doute par fainéantise, je ne m’embête pas à ça . Et donc c’est grâce à ces mots clés que l’on me retrouve sur le net. Et en allant sur mes stats, je vois donc les recherches menant à mon site.

Pourquoi faire un article la dessus, car je n’ai rien de mieux à faire, mais surtout car ces recherches m’amuse beaucoup. C’est donc en personne généreuse, que je me devais de vous en partager quelques unes. Je m’efforcerai aussi de pouvoir répondre aux recherches qui à mon sens n’ont pas pu trouver ce qu’ils cherchaient en arrivant sur mon blog.

Une des plus récente, est  » réaliser une rivière en modélisme », …, bon je n’ai pas d’info là dessus sur mon blog, je ne parle que d’un avion, mais l’idée me plaît,c’est pas bête du tout. C’est bien beau d’avoir un bateau télécommandé, mais si on n’a pas de plan d’eau près de chez soi, c’est pas l’fun, alors que si l’on pouvait fabriquer soi-même sa rivière en modélisme ça faciliterait beaucoup de chose.

L’une des plus courante est « Marie-Mai », une chanteuse québécoise, j’ai donc le fan club de Marie, qui visite mon blog, c’est une grande fierté. Comme quoi j’ai bien fait d’aller à la fête de St-Jean, où elle faisait partie du spectacle.
Malheureusement, je ne peux pas contenter tout le monde, je ne suis pas Paris-Match, donc pour ceux qui recherchent  » la copine de Gaël Monfils » je m’excuse, je n’ai pas de photos.

Je dois dire aussi que je ne suis pas le Routard, je commence dans ma carrière de vagabondeur, je n’ai pas encore assez de métier, donc je suis honoré de votre confiance, mais désolé, je ne sais pas comment me rendre à Noyan, ni ou louer un kayak pour faire Montréal/ Trois Riviéres en kayak, je ne connais pas tout le réseau cyclable au Québec, ni les meilleurs campings, vu que je dors en bivouac, ni où trouver la pizza Dany,…

Je n’ai pas non plus fait de pages sexe, comme je vous l’ai dit, je garde cela pour moi, je partage déjà beaucoup, beaucoup trop d’ailleurs des fois, je garde donc ma vie privée, ou du moins ma vie intime, comme mon jardin secret, vous ne verrez donc pas de photos de québécoise sexy nue, ni de couple mature, ni Marie-Mai en lingerie.

Vous ne trouverez pas non plus de poutine surgelée, car c’est un sacrilège purement et simplement. Je ne vous conseillerai pas sur les tissus à Ikea. Par contre pour ce qu’il en est des « tests de films québécois », j’ai déjà pu en voir plusieurs, grâce à la bibliothèque et à vrai dire, c’est pas si pire, je vous conseil donc Luc Picard, Stéphane Lafleur, Xavier Dolan,… Je ne sais pas où trouver de prof de danseuse sur baguette (???), je ne sais pas combien il y a de perdrix au Québec.

Malheureusement, je ne peux pas voir toutes les recherches depuis le début, cela m’apprendra à avoir attendu pour vous remercier, de venir faire une visite, sur mes articles, mes photos, mes confessions, mes aventures,…
Le nombre de visites augmente de mois en mois, donc merci de votre fidélité et de vos opinions.

Sur ce, j’ai fini de siroter ma bière donc je vous laisse et espère pouvoir rire encore avec d’autres recherches insolites.

Dis moi ce que tu manges, je te dirais qui tu es.

Vous êtes sensés savoir que depuis maintenant 5 mois, peu après mon arrivée dans le pays. Flavien, un ami connu à St-Luc, a eu l’idée de faire un projet en commun entre anciens de l’école. ( St-Luc est l’école en Belgique, où j’ai suivi 3 ans d’études en photo et vidéo)
Le principe est de poster une photo chaque jour, pendant un an, sur le blog. Nous sommes 6 sur le projet, Flavien (Bruxelles), Clément (France), Paul (Suisse), Pierre (Argentine), Nicolas (France), Moi ( Canada). Le but étant de montrer un regard quotidien à travers le monde. Le défi est de devoir faire une photo tous les jours et du coup, essayer de garder une rigueur, pour que les photos gardent un certain sens artistique, plastique, informatif. Depuis ces 5 mois, nous avons tous eu nos faiblesses, où les photos n’avaient pas d’intérêt réel. C’est pour cela que Nicolas a préféré arrêter en cours de route, car il ne prenait plus de plaisir à ce projet trop contraignant pour son travail personnel.

Cette semaine, j’ai eu justement un coup bas, au niveau photo, je n’avais pas l’envie de vadrouiller à la recherche d’image. J’ai donc pensé à une série possible chez moi. J’ai donc pris chaque jour, ce que je pouvais manger dans la journée, avec une volonté de répétition, les aliments changent, mais le cadrage, la présentation, les réglages devaient rester les mêmes. Voici donc l’aperçu de mon menu de la semaine.

Je redonne encore une fois l’adresse du blog: http://52weeks1day.wordpress.com/

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Premiers flocons

Je ne sais pas si c’est l’hiver qui s’en vient, qui me fait sortir moins loin de chez moi, ou si c’est le fait d’être en attente d’une réponse pour un éventuel futur job, mais ce qui est sûr c’est que je n’ai pas l’esprit tranquille et du coup les photos ne viennent pas. Ça arrive parfois, dans ce cas il faut laisser faire le temps pour que l’envie revienne.
Du coup, Lundi, je me suis baladé tranquillement à la bibliothèque, au parc pour lire Polka ( super magazine de photojournalisme, chez tout bon libraire) , cuisine, puis sport au soir. Une journée reposante.

Mardi, André me demande si je peux venir pour lui remettre Photoshop, car il a du formater son ordinateur, je pense passer l’après-midi. Mais vu que je fais des tomates farcies pour ce midi, je l’invite pour se faire une bouffe. On se remplit la panse, puis finalement nous restons chez moi. Pour montrer ce que j’ai déjà fait comme boulot grâce à Photoshop, nous regardons ma bd. Puis à 16h, après gavage de mon travail photos et vidéos,  André rentre chez lui.

Mercredi, le fait d’avoir pu parler de mon travail la veille, me voilà prêt à refaire des photos. D’ailleurs une fois, André parti, j’ai eu une idée de photos pour le projet avec mes amis, sur le blog, 52week1day, rendez-vous sur celui-ci en fin de semaine pour voir le résultat.
Je m’apprête donc à partir, quand soudain le téléphone sonne, au bout du fil, c’est la dame de chez Lozeau à qui j’ai envoyé mon C.V, mon profil les intéresse, et j’ai donc un entretien, Vendredi.  Me voilà soulagé, je peux partir l’esprit libre.
Après 4h de zonage, je rentre chez moi, je suis pas allé plus loin que le bd Bourassa, mais j’ai encore découvert des nouveaux lieux, j’ai pas fait beaucoup de photos. Je me suis concentré uniquement sur les reflets des vitrines des restaurants.
Le soir, je me rends au Vice et Versa, une des micro-brasserie de la ville, ils proposent plus de 30 sortes de bières différentes. J’ai pu en goûter à 4 cette fois-ci, puis passer une bonne soirée avec Julie.

Jeudi, réveillé depuis peu, André me parle sur Msn et m’invite à voir des photos. Je m’habille comme je peux, et me voilà chez lui. Il me montre ses photos de voyages de cette année, Parc Montmorency en hiver, Parc Frontenac, le lac Ontario, et Victoriaville. Bref, je voyage à travers ses photos, ça fait toujours du bien. Puis après ça, et des bonnes pâtes bolognaises, je lui installe Photoshop, et lui fais une démonstration rapide des possibilités du logiciel. Il est un peu perdu, mais bon c’est normal, il faut tester par soi-même pour se faire à toutes les options disponibles. Puis je rentre chez moi, pour bosser sur mes photos. Je mange, je respire, je vis Photoshop. lol
Je sors pour prendre l’air et faire quelques courses, mais la pluie qui tombe depuis ce matin, ne  faiblit pas. En sortant, du magasin, la pluie n’est plus là mais elle a été changée par le froid, en flocons blancs. Jeudi 22 octobre, 17h, premiers flocons, l’hiver arrive. Pour l’instant, je suis émerveillé par cette magie, je regarde par ma fenêtre les flocons tombant.

Dans quelques mois, l’émerveillement sera évincé par l’agacement. lol

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Metro Motel

Metro Motel

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Elvis for Ever

Elvis for Ever

Vice et Versa

Vice et Versa

Pilsen Tchéque

Pilsen Tchéque

André et moi

André et moi

Grand, fort et classe!

Voilà déjà 3 semaines, je suis allé voir l’exposition époustouflante du World Press Photo, en quittant l’expo, j’ai jasé un peu avec Julie, une fille française qui fait des études en photographie sur Montréal. Faisant l’hôtesse d’accueil, je lui demande des infos sur l’expo, puis pour finir nous en sommes venus à parler de tout autre chose.
Pourquoi ce flash-back? Car il y a trois jours, j’ai reçu un mail de Julie, dans celui-ci elle m’explique donc qu’elle a un projet avec deux de ses amies, un projet publicitaire pour les assurances, sur les accidents improbables. En l’occurrence, l’accident qu’elles veulent mettre en scène et la chute d’une toilette sur quelqu’un marchant dans la rue. Et pour la prise de vue, il manquait, je cite : un figurant  » grand, fort et classe « . Donc tout de suite, elle a pensé à moi … ok, je vois le genre c’est une joke, c’est ça ? Une erreur de destinataire? Pour le grand, je veux bien, pour le fort pourquoi pas, on me dit que j’ai une large carrure, mais pour le classe, j’ai beau réfléchir à comment je pouvais bien être habillé, le jour où nous nous sommes vus, je ne vois pas ce qui pourrait me faire rentrer dans la catégorie « classe ».
Mais bon, le message m’intrigue, donc je prends mon téléphone et l’appelle pour avoir de plus amples informations.
Bon en effet, c’est bien à moi que le message était destiné, la pub m’amuse donc je réponds positivement, et me voilà dans la peau d’un mannequin.

Nous voici, le jour du shoot, pour finir Julie bosse, mais les autres personnes sont toujours là, rendez-vous dans le croisement Clark/ Ste Catherine. Je suis en avance, donc je fais le tour des lieux, voyant un grand mur neutre, j’attends devant en me disant que ça ne peut être que lui et que je n’ai plus qu’à attendre gentiment. Puis à un moment, je vois un groupe, au coin de la rue qui après avoir attendu un certain temps, se dirige vers l’endroit où je me trouve. 5 personnes, une fille avec un pied, une jolie fille qui doit certainement être celle qui doit faire la victime joyeuse et insouciante qui se prendra la toilette sur le crâne, puis deux autres filles et un gars. Ils passent derrière moi, mais aucun ne s’arrête, je me dis alors que je me suis trompé et que ça doit être un autre groupe d’étudiants. L’heure tourne puis je me dis au final que ça devait être eux, ou alors je me suis fait poser un lapin, par 5 personnes en même temps.  Me voilà à me balader dans les rues voisines pour faire des photos et essayer de retrouver mes étudiants.
Pour finir, au bout d’un moment, je retourne d’où je viens pour chercher mon vélo, et essayer de faire des photos, sur le toit d’un bâtiment, où la grille de secours était ouverte.
Voilà je suis de retour à mon grand mur, quand je vois la bande des 5, qui était passée dans mon dos, ils se préparent pour un shoot, je vais donc vers eux pour être sur de moi et en effet j’ai bien fait car c’est bien eux. En fait, il avaient pensé faire le shoot, au coin de rue mais il y avait trop de voitures, et après un tour du quartier, ils ont décidé de faire le shoot ici, mon instinct ne m’avait pas trompé, je savais bien que c’était le meilleur endroit pour le shoot.

Les présentations sont faites, place au boulot, maintenant. Alors voilà, le résumé de la scène, une jeune cadre belle et dynamique, marche dans la rue, quand une toilette tombant du ciel risque de lui briser la nuque et plus si affinité, mais l’insouciante porte un casque, et écoute sa musique qui la coupe du monde, et l’empêche d’entendre les cris des spectateurs voulant la prévenir. Trois figurants, un qui prend ses jambes à son cou de peur d’avoir la toilette sur lui, une priant le ciel et se cachant les yeux pour ne pas voir la scène et moi qui crie comme un damné en voulant prévenir la future victime en montrant la toilette.
Pour les âmes sensibles, je vous rassure, le shooting est digne des meilleurs studios hollywoodiens, et donc il n’y a pas de toilette présentement, celle-ci sera ajoutée plus tard sur logiciel.
Test de mise en situation, test de gestes, test de faciés, … Puis au final, la séance se fait assez rapidement, grâce à nos talents de comédiens hors normes.
Bon je ne n’ai pas encore de photo du résultat final, mais d’après ce que j’ai vu sur l’appareil, ça peut vraiment rendre bien. Je vous partagerai la photo en temps voulu.

Ma mission en tant que mannequin étant terminée, après avoir dit au revoir à chacun, je me dirige donc vers mon toit. L’expérience est sympa, je me vois dans les films policiers avec des poursuites sur les toits, ou bien dans Spiderman. Je vous rassure, je ne suis pas pris de folie des hauteurs, je n’ai pas envie de voir si je saurai retomber sur mes pattes comme le font toujours les chats. Le décor est sympa, même si ça n’est pas la meilleure vue de la ville.
Je reviens sur le plancher des vaches, et étant non loin du quartier chinois, je vais faire un tour. Après une petite méditation sur un banc, je remonte vers mon vélo, mais m’arrête en chemin pour prendre des tags, j’avais déjà pris ce mur, mais depuis il a été repeint et tout un tas de nouveaux tags ont été réalisés.

Sur ce, l’homme grand, fort et classe, vous souhaite bonne journée.

Rue Clark

Rue Clark

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Quartier Chinois

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La caverne d’Ali Baba

Pris dans ma spirale à ne pas vouloir attendre chez moi. Je pars dans le Quartier de Rosemont, mon ancien quartier. Cela fait longtemps que je n’y suis pas allé, d’ailleurs je ne le connais pas beaucoup, car je n’y suis resté que 3 semaines. Mais je ne vais pas dans les rues que je connais déjà, ça serait trop simple. Non, je vais suivre la 40 et puis me perdre un peu dans les rues au Sud de celles-ci.
Je prends donc mon vélo, jusqu’au Bd St-Michel, là je le confie à mon ami Ronald, en me disant qu’il est en sûreté devant le restaurant de ce drôle de clown, qui prend un malin plaisir à engrosser ses partisans. Pour l’instant je suis encore dans le quartier St-Michel, que j’avais visité il y a quelques semaines déjà ( c’est fou comme le temps passe vite, bientôt la retraite, mine de rien.)
Je descends donc le boulevard, pour marcher sous la passerelle de la 40, sur le bd Crémazie, là tout n’est que luxe, calme et volupté. Bâtiments délabrés, bruits incessants, et poussière en guise d’encas. Le Québec a vraiment un problème d’entretien de ses voies routières. Dans la rue, je dois faire attention à tous les nids de poules qui se manifestent sous mon vélo, et ici le pilier de la passerelle autoroutière fait peur à voir, tu te demandes comment c’est encore possible de supporter le poids des véhicules qui passent sans cesse.  Chemin faisant, j’arrive à bd Pie XI, ce qui signifie, que j’ai déjà bien marché car je suis à hauteur du stade olympique.
Sous la passerelle, un trésor se dérobe à mes yeux, ce trésor est fort poussiéreux, mais on reconnaît qu’en même des voitures de collections, comme des Cadillacs, des voitures des années 50-60, une Cheyelle SS, j’en passe et des meilleures. Je fais donc le tour des grilles qui protègent ma découverte, quand soudain, je vois un gros molosse me foncer dessus, il y a encore une minute je regrettais que cette grille m’empêche de voir de plus près ces bolides, mais tout bien réfléchi j’apprécie sa présence maintenant.
Le molosse me fonce dessus, en ouvrant la gueule à pleines dents, mais aucun son ne sort de sa bouche, à si pardon avec le bruit de l’autoroute je n’entendais pas, correction, un son sort bien de la gueule de ce chien. Je qualifierais ce son de miaulement, et oui le pauvre, à force de rester ici, sous cette autoroute, il a du manger de la poussière matin, midi et soir. Lorsque tu vois la couche sur les voitures, tu comprends que sa gorge a pris un coup.
Je laisse donc notre triste victime de la pollution routière, pour continuer mon chemin.  Si des défenseurs des animaux, lisent ce message, je signale que ce chien se trouve au croisement de PieXI et Crémazie.

Je quitte un peu l’autoroute pour prendre les rues parallèles à la recherche de population. Le constat n’est pas fructueux, à part des gens qui installent un chapiteau, pour protéger leur voiture en prévision de l’hiver, je ne vois pas grand monde. Je retraverse l’autoroute pour aller voir de l’autre côté, et cette fois je vois plus de chose. Je profite même de cette activité autour de moi, pour manger dans un parc.
Je continue ma vadrouille, quand je me rappelle avoir vu un concessionnaire de Lamborghini de l’autre côté de l’autoroute ce matin, cette fois-ci je suis de l’autre côté, donc je devrais pouvoir y aller.
Bingo, me voici à côté, de l’extérieur et de derrière ça n’a pas de mine, il y a plein de modèles anciens, et de toutes marques, comme sous l’autoroute, avec moins de poussière ici, mais la plupart sont en décomposition avancée. Je fais donc le tour, et me voici devant, en regardant par la vitre, je vois des Lotus Elise, et des Lamborghini, puis plus loin, je vois des Ferrari, des Mustangs, des Aston Martin, … purée me voici devant la caverne d’Ali Baba.
Pour assouvir ma curiosité et puis aussi pour pouvoir faire languir ma cousine, je rentre à l’intérieur, et demande si je peux faire un tour et faire des photos. « Pas de problème l’ami fais toi plaisir » .
Sésame ouvre toi!!!

On se dirait dans un musée de la voiture, il y a plus de 100 modèles, toutes des voitures de luxe et de collections, 100 modèles sans compter les voitures à l’extérieur. Dodge, Desoto, Rolls Royce, Bentley, Jaguar, Cadillac,  … je ne fais pas la liste elle serait trop longue et je ne connais pas tous les modèles. Mais je nage en plein délire, toutes les voitures sont à vendre, remises à neuf pour les modèles de collection. A voir toutes ces voitures de prestige, je fais un voyage dans le temps, des années 50 à maintenant.  A l’époque toutes les voitures avaient des superbes lignes et du caractère, contrairement à maintenant où à force de vouloir plaire à monsieur et madame tout le monde, on a à faire la plupart du temps à des clones d’autres marques.
Je n’ose même pas imaginer la valeur de ce rassemblement de voitures,  il y a même une Rolls Phantom II, elle seule est à 440 000$, d’occas bien entendu.

Je vous laisse regarder ces merveilles, plutôt que de parler inutilement.  Vous en retrouvez aussi dans ma page « Cars ». Et sur le site du concessionnaire :  http://www.johnscotti.com/fr/dreamcars/

Après ça, je retourne péniblement vers mon vélo, c’est bien de faire l’écolo à circuler toujours en vélo ou à pied, mais ça fait du bien de rêver à pouvoir conduire une grosse cylindrée comme celle-là qui boit du 30l au 100.

Tas de poussières sur roues

Tas de poussières sur roues ( Cadillac)

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Arrière boutique de la caverne

Arrière boutique de la caverne

La fameuse caverne d'Ali

La fameuse caverne d'Ali

Mercury Monarch

Mercury Monarch Lucerne

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Cadillac et Chevrolet Stingray

Cadillac et Chevrolet Stingray

Jaguar

Jaguar

Dodge Viper et ses amies

Dodge Viper et ses amies

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Lamborghini Diablo, cul d'une Porsche 911, Chevrolet Stingray,...

Lamborghini Diablo, cul d'une Porsche 911, Chevrolet Stingray Ferrari Testarossa,...

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Parc voisin à la bibliothéque St-Michel

Parc voisin à la bibliothéque St-Michel

Voyage au centre de la Terre

Les mails, c’est bien, mais encore faut-il avoir une adresse où les envoyer. N’ayant pas trouvé certaines adresses de journaux, où je voulais proposer mes services, je me dirige vers le Centre-Ville, pour les déposer en mains propres.
Les C.V déposés, je laisse mon vélo où il est, et me balade dans la jungle urbaine, en slalomant entre ses arbres faits de verre et d’acier. Comme si il n’y en avait pas encore assez on en construit encore.
Je m’amuse à  jouer avec les reflets des murs de verre, puis je me rends compte que j’ai fait déjà pas mal le tour de tous ces immeubles. Or je ne connais pas beaucoup, ce qui se passe en dessous de tout ça. Je descends donc dans la ville intérieure.
Je ne suis pas à l’aise avec toutes ces vitrines de magasins, c’est le genre de décors qui me lasse vite, je passe donc de complexe en complexe, puis me prends tout de même au jeu, à photographier ces lieux. C’est hallucinant de se dire que c’est si grand, et haut, et que malgré tout, nous sommes qu’en même en sous-sol. Les bâtiments dehors sont déjà si hauts, et le sous-sol est profond lui aussi.
Après deux heures là-dessous c’est trop pour moi, je fais une overdose de magasins, reprise d’air à la surface, et retour chez moi, où je dois rappeler Lozeau.

Hier, j’ai réussi à avoir des nouvelles de la responsable par répondeur interposé, et elle m’a donc demandé de la rappeler pour 14h.
Au final, elle n’a plus mon C.V, car depuis que je les ai contactés (4 mois), la fille que j’ai rencontrée est partie et une liste de C.V est partie avec elle. Je lui explique donc mes envies et lui renvoie mon C.V par mail. Elle me dit que mon C.V sera pris en compte et qu’elle me contacte en début de semaine si elle a un poste pour moi. L’instant de vérité approche, j’attends la réponse de Lozeau, pour commencer à chercher autre chose que dans la photo. Un poste à Jean Coutu, ( pharmacie où l’on trouve médicaments, produits d’hygiène,… est dispo à côté de chez moi, donc au pire j’irai voir là bas, pour conseiller sur la meilleure crème d’hémorroïde à prendre.

Ayant encore l’après-midi de libre, je repars à la recherche de patins, je vais à côté de chez moi cette fois, à la Poubelle du Ski sur St Laurent. On peut y trouver de tout en ce qui concerne sports d’hiver, combi de ski, ski, snowboard, … et en ce qui me concerne patins. Il y a du vieux, comme du neuf. Et là je trouve mon bonheur, le hangar est immense, mais les vendeurs sont dispo et te proposent plusieurs choix, pour plusieurs bourses. Je dis ma taille, et me voilà avec trois paires à essayer la minute d’après. Me voilà équipé pour l’hiver, 40$ des patins comme neuf, que demande le peuple.
Je pourrai désormais rouler des patins cet hiver. … Pardon? ça ne sert pas à ça?! C’est juste pour glisser sur la glace et se prendre des gamelles en se pognant le cul. A bin j’ai encore fait une belle affaire moi…

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Ville Souterraine

Ville Souterraine

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Retour à la surface

Recherche de job

Ça y est je vous vois venir, vous vous dites: à l’autre, ses parents sont partis, alors il se meurtrit, seul dans son lit.
Il ne fait rien de ses journées, et donc il n’a rien à nous raconter sur son foutu blog.

Dans un sens c’est pas faux, car je suis en recherche de job, donc j’ai passé beaucoup de temps à ça en début de semaine.
Mails aux journaux, recontacter Lozeau (magasin de photo), chercher les postes libres dans mon secteur, coups de fils, coups de gueules et coups de boules.
Tout ça pour dire que pendant deux jours, je ne suis pas allé plus loin que mon quartier, pour aller courir au parc, aller au supermarché Loblaws, et aller m’acheter plein de pommes et de tomates, au marché Jean Talon, le tout pour faire de la compote et de la soupe, car il commence à faire frais, donc les soupes de grand-mère font leur rentrée.
Mais Jeudi, marre de rester chez moi, je décide donc de bouger pour aller chercher des patins à glace.
J’ai une adresse sur Bernard, je verrai bien si je trouve mon bonheur, bien entendu, mon fidèle appareil me suit.
Une fois là bas, c’est le souk, je ne trouve pas de patins à ma taille, et à vrai dire c’était sensé être un truc pas cher, vu que j’en ai besoin que pour une saison, et la plupart sont à 80 pièces.
Bon je ne vais pas perdre ma journée, je n’ai pas de patins, mais je vais me faire des clichés. Je me balade donc dans le quartier d’Outremont, où je découvre encore des lieux inconnus, je trouve même une entrée dans une usine désaffectée, mais n’ayant pas mon pied photo, je laisse tomber. Après un bon petit tour, mes pieds me supplient de rentrer, je me laisse influencer et retourne à l’appart.

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Rue Bernard

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