Le mois de l’art contemporain

Bon cette fois-ci je laisse de côté, le Nord de Montréal et retourne dans le Sud, au Centre Ville. Et oui c’est le mois de la photo et même si j’ai été déçu la dernière fois, je veux retenter ma chance. Direction l’UQUAM, une des universités de la ville, où a lieu l’une des expositions. Je descends donc St-Denis pour y arriver directement. Là je me balade un peu dans les bâtiments mais ils n’ont rien d’exceptionnels, du coup je me rends à l’exposition.

Comment dire, je ressens un sentiment de frustration, ce n’est pas une expo de photos que je vois, mais une sculpture. Une sculpture représentant la photographie d’Hocine Zourar, qui à comme titre, « la Madone de Bentalha ». Une photographie représentée moult fois dans la presse, montrant une femme algérienne pleurant ses proches morts durant le massacre de Bentalha. Cette photographie est un monument dans le monde du photojournalisme, et l’artiste ici,Pascal Convert, a représenté cette scène en sculpture de cire.

Ok c’est bien mais après? Pourquoi mettre ce type de travaux pour un festival de photographie? Comprenez bien que je ne critique pas son travail, il le fait très bien son travail Pascal, non je critique juste le choix des commissaires du festival. Pourquoi, alors que les budgets pour les photos de presses, que les photographes peinent à trouver les moyens de montrer leur travail correctement, pourquoi, décide-t-on dans un festival portant le nom  » du mois de la photo », de représenter des travaux de sculpteur, ou de vidéaste sur le thème de la photo, ou même pas du tout pour certains. Pourquoi, ne donne-t-on pas l’opportunité, à des photographes de montrer leur travail durant cette manifestation? C’est peut-être bien moi qui ai l’esprit trop fermé, mais bon moi j’ai l’impression que c’est de l’usurpation, le mois de l’art contemporain, c’est bien aussi comme nom,non? plutôt que de vouloir garder ce nom qui ne reflète pas ce qui y est représenté.

Je sors donc de ce lieu, frustré, et décide de me balader au milieu des buildings pour me laisser envahir par le vertige pour ne plus penser à rien. Mais avant, que je n’oublie, je passe au centre d’informations pour prendre de la doc sur les parcs dans les alentours de Charlevoix. Voilà je suis paré à me laisser aller et penser à rien, juste me laisser guider par mon œil.
C’est cet œil qui m’amène à rentrer dans un hôtel, en me disant qu’il doit avoir des beaux clichés à prendre, tout de suite en rentrant je me dirige vers les ascenseurs pour essayer de voir si on peut avoir un point de vue par les derniers étages, bien essayé mais les accès sont bloqués donc je n’ai accès à rien à part les couloirs principaux. Je redescends donc petit à petit, je m’essaie à quelques photos mais n’ayant pas mon pied, je n’obtiens pas grand chose de bien avec cet éclairage lugubre. Tant pis je retentrai l’expérience des hôtels une autre fois.
Dehors, je me balade entre les ruelles, et les parkings, pour me diriger pour finir vers la gare centrale. Ici la gare est souterraine, je m’imagine un gros hall avec tous les quais, accueillant bien gentiment tous les trains, un peu comme une gare normale, mais sous terre. Mais non ici, vous trouvez le hall, avec ses billetteries et ses voyageurs  et en dessous tous les quais et les trains, donc pour y accéder il faut un billet et passer par l’escalier de votre quai, on oublie donc l’idée de pouvoir se balader librement de quai en quai. Néanmoins, voyant une voie de sortie des quais et le gars de la sécurité la surveillant tourner le dos, je me faufile au niveau  des quais. Tout est sombre, là encore j’aurais bien besoin de mon pied, mais j’arrive quand même à faire quelques photos.
Là un agent de la gare me voit et me dit que je n’ai rien à faire ici, je prends donc mon air étonné en disant que je ne faisais que des photos pour moi même et que personne ne m’a rien dit en haut. Je reprends donc le chemin par où je venais, heureusement le gars de la sécurité n’est pas là, ça m’évitera de devoir m’expliquer une nouvelle fois.

Retour au centre d’informations, pour récupérer mon bicycle, puis ma séance photos d’aujourd’hui s’arrête ici.
Enfin c’est ce que je croyais, car devant le musée d’art contemporain, se déroule une démonstration de BMX et de skate sur rampe, j’en profite 30 minutes, puis c’est déjà la fin.
Destination ma cuisine, où je dois me préparer des pâtes bolognaises pour ce soir et goûter au petit rosé espagnol que j’ai acheté Samedi.

22Septembre13

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Rue Ste Catherine

Rue Ste Catherine

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Gare Centrale

Gare Centrale

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La Ville Souterraine

La Ville Souterraine

Démo de BMX

Démo de BMX

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