Les pros de la photo

Libre, je suis enfin libre durant mes soirées, après 3 mois chez « les pros de la photo », mon contrat est arrivé à son terme. Bon l’été arrive à sa fin et les festivals aussi donc il est trop tard pour moi en profiter, mais bon je pourrais qu’en même sortir et ça c’est cool.
Je suis passé à côté des festivités estivales, mais dans le fond je ne regrette pas. Car ce job, m’a permis de faire de bonnes rencontres et passer de bons moments.
Le boulot n’était pas des plus passionnants, pour ceux qui n’ont pas de mémoire et pour lesquels je dois répéter sans cesse ce que je faisais, je vais expliquer une dernière fois en quoi consistait mon job. En fait, j’étais à la vérification, donc une fois les photos imprimées sur les rouleaux de papiers, je devais vérifier si il n’y avait pas de défauts d’impressions et  jeter les photos ratées pour ne pas les facturer aux clients. Pour ça tu te trouves devant une table avec 4 rouleaux que tu fais défiler, jusqu’au moment où tu vois tout flou à force de regarder dans tous les sens.
Pour ce département, nous étions une gang de 5, Nathalie ma formatrice avec qui je parlais de bouffe et à qui je racontais ma vie, Marie-Eve par qui j’ai appris ce qu’était le roller-derby, Sylvain H mon conseiller en bière et lieux à voir, Sylvain M, avec qui je parlais de voyage, notamment en Gaspésie et moi, le petit nouveau là pour le rush d’été.
Grâce à ce job, j’ai pu voyager à travers les photos touristiques des clients, j’ai donc visité, New York, les chutes du Niagara, Disney World, Toronto, Ottawa, la Gaspésie, l’Italie, Barcelone, Paris, … J’ai appris aussi les habitudes des québécois avec les photos du quotidien, les bals de promo, les parties de pêche et les parties de jambes en l’air,…
Les collègues m’ont enseigné aussi le parlé québécois avec les expressions à connaître et les bons représentants de la province, comme Bob Gratton. lol
En plus d’être un pro de la photo, je suis devenu aussi un pro des québécois.

Mais dans un sens je suis content que ça se termine, car dans peu de temps, il y aura pas mal de départs, donc l’ambiance ne sera pas la même. L’entreprise subit une restructuration à cause de la diminutions de l’argentique et du fait que le numérique demande moins de vérifications, donc moins de personnel.

Finis les échanges de recettes, je ne pourrais plus parler de la Tartiflette ( que personne ne connaît ici), finis les délires, je ne pourrais plus me balader dans le département en remuant du cul en portant un sac à main en papier, tout ça pour avoir un pichet de sangria gratuit, je ne pourrais plus faire croire que j’ai fait du patinage artistique étant jeune et que je recherche de l’argent pour m’acheter un tutu pour cet hiver pour être beau sur la glace, fini de jouer au Basket avec Sylvain M en lançant les stylos dans les poubelles, …
J’ai ensoleillé ton été d’après toi, Nathalie, mais tu as illuminé le mien aussi.
Bon je vais arrêter là avant de sortir les mouchoirs, c’est une page qui se tourne mais je me souviendrai toujours de cet été.

Merci Nath, les Sylvains, Marie-Eve, Dominique, Marie Héléne, Alain et tous les autres, pour m’avoir fait passer un agréable été en votre compagnie et de m’avoir fait sentir le bienvenue au Québec.

Et je tiens aussi à remercier Chantal, de la part de toute la jante masculine de nous avoir permis de nous évader de la routine du travail, en posant un regard sur ton charme.

Dernière Semaine

Dernière ligne droite, plus que 3 jours de travail et me voilà rendu au chômage.
Je travaille encore Lundi, Mardi et Vendredi, puis après ça je pourrai profiter de mes journées et de mes soirées tranquillement, en attendant l’arrivée de mes parents,le 28.

J’avoue que je n’ai rien fait de bien fantastique. Une semaine est passée depuis mon flat et je me suis décidé enfin à réparer mon vélo. lol
J’ai fait des aller-retour en magasin, pour acheter une pompe à vélo, un kit de réparation, échanger la pompe qui avait un défaut de fabrication, puis rendre le kit de réparation qui était de la merde, pour une nouvelle chambre à air. Le gars m’avait vendu des rustines autocollantes,  j’en mets une, le lendemain, le vélo était déjà à plat, je démonte la roue la rustine ne collait pas, j’en remets une autre, une heure après le pneu est à plat, ostie de tabarnak ça va pas me faire chier longtemps cette histoire, du coup je suis allé acheter une nouvelle chambre à air, comme ça pas de problème.
Sinon à côté de ça je me suis renseigné sur ce que je pourrais faire faire « aux vieux », une fois ici. Je me suis renseigné pour la location de voiture, pour le jardin botanique,… Je suis allé voir d’autres expos photo, du mois de la photo.
Je me suis baladé dans un autre quartier que je ne connaissais pas encore.
J’ai pris beaucoup de photos de fleurs, l’hiver arrive, donc je profite des dernières couleurs que la nature nous offre, avant que tout soit recouvert de blanc. D’ailleurs de cet engouement pour les fleurs, j’ai ouvert une nouvelle page dans mon blog, où je mets uniquement des photos de fleurs.
Et avec tout ça on arrive à Vendredi, dernière journée, 00h30, je prends mon sac, je rends mon badge, voilà une page qui se tourne dans mon aventure au Québec.

Samedi, Marie Eve organise une soirée avec des amis, pour une levée de fonds, pour l’aider ainsi que 2 de ses amies, à s’acheter leur équipement pour faire du Roller-Derby. Soirée entre québécois et français installés au pays. C’est bien sympa, j’ai même rencontré, une fille de Lille, décidément le monde est petit.

19Septembre02

Stade Olympique

Stade Olympique

Quartier Mont-Royal

Quartier Mont-Royal

Dollarama

Dollarama

19Septembre03

T-Shirt de dédicaces pour Marie-Eve

T-Shirt de dédicaces pour Marie-Eve

Retour à la réalité

Finie la nature , retour à la ville et je n’ai plus rien dans le frigo. Pas le temps de se reposer de ma fin de semaine, je dois reprendre mon sac et aller faire des courses. A chaque fois je passe par le parc Jarry et je traverse la voie ferrée pour arriver directement au magasin. Toutes les semaines, je prends ce chemin et rien de particulier ne se passe, mais cette fois-ci j’ai failli avoir une overdose. Heinnnnnnnn il se drogue, pas bien!!!! Non, je rigole m’man rassure toi, je ne me drogue pas. Mon crime est juste d’avoir voulu respirer une grande bouffée d’air frais, mais à la place j’ai eu droit à du CO² concentré, au point de tousser, je vous dis presque une overdose. Purée, seulement 3 jours en nature et voilà que mes poumons font leur difficile à vouloir de l’oxygène sain, que des goûts de luxe !

Cette semaine je travaille trois jours, j’ai connu pire, et oui mon contrat chez les pros se termine la semaine prochaine, donc on diminue le rythme. D’ailleurs la semaine prochaine, Nathalie, ma formatrice, sera en vacances, donc c’est la dernière semaine avec elle. Snif snif, je l’aimais bien cette petite, la preuve, notre relation a évolué, de formatrice, elle est maintenant une amie sur face de bouc, c’est pas rien ça. Du coup, pour les adieux, Jeudi nous nous sommes retrouvés avec plusieurs collègues pour un dîner, car pas mal de monde vont partir dans les jours à venir. Nous retournons au même restaurant qu’à mon anniversaire, pour se manger des pupusas.

Vendredi, voilà dernière fois que je bosse avec Nathalie, je fais et dis mes conneries habituelles, pour garder de bons souvenirs, la fin de journée de travail, les larmes et les adieux déchirant se succèdent aux rires, bon j’exagère un peu, peut être, mais bon ce qui est sûr c’est que l’été a été plus fun avec elle.

Samedi, il fait beau, je me sens donc obligé de sortir, mais depuis mes 30km, j’ai une cloque, et vu que je me repose pas, bin elle ne part pas. Tant pis je sors qu’en même, je marcherai à cloche-pied au pire. Le mois de la photo, a commencé cette semaine,  je pars donc voir quelques expos. Pour finir je ne vois rien de super, je suis allé voir 4 lieux, et c’était plus des installations vidéo que des photos, ça a rapport à l’image, mais bon j’étais venu voir de la photo à la base, donc je suis déçu. Les seules photos que j’ai vu c’est dans les galeries que j’ai croisées sur la route. Une photographe m’a beaucoup plu, elle se prend en autoportrait, nue la plupart du temps, mais la photo est floue et de ce fait il ressort un fort degré de sensualité et d’érotisme. Je n’ai pas perdu ma journée, mais après ces 4 lieux,ma cloque chauffe bien, donc je finis par rentrer, surtout que j’ai encore du boulot avec ce blog, car je n’ai pas corrigé mes articles de la fin de semaine.

Et dimanche, marathon, non je n’y ai pas participé, oui comprenez bien que je n’aime pas les courses gagnées d’avance, non et pendant que certains s’amusent à trottiner sur 42km, bin moi je devais travailler dans l’après-midi.

Et mon vélo comment il va? toujours à plat, lol, j’ai pas pris la peine de le réparer, je ne veux plus le voir. Du coup je suis allé au boulot, à pied toute la semaine, ça fait du bien.

13Septembre05

Sylvain, Alain, Marie-Eve, Nathalie et Moi

Sylvain, Alain, Marie-Eve, Nathalie et Moi

13Septembre03

13Septembre

13Septembre06

13Septembre02

Rue Ste Catherine

Rue Ste Catherine

13Septembre07

13Septembre08

13Septembre09

Ostie de flat; Les Laurentide (3/3)

Bon je résume, il est 18h maintenant, je suis à 40 km de Montréal, avec un vélo crevé, pas de quoi le réparer, …

Je descends donc de mon vélo et traverse ce village, je trouve un garage, où je peux gonfler mes pneus, mais rien à faire 10 minutes et ma roue redevient aussi molle. Bon je crois que demain, il ne me restera plus qu’a marcher. Je marche un maximum, et à la sortie du village, je trouve un bois au bord de la route, je m’y enfonce, car il est déjà 19h et il va bientôt faire nuit.
Je m’installe, je mange mon sandwich et dans l’heure qui suit, je tombe comme une masse.

7h, je me réveille frigorifié, c’est dingue comme la température a baissé. Bon j’ai de la route à faire donc je ne traîne pas. Je remballe tout et me voilà parti pour ma marche forcée.
Allé, 30km et je suis à la maison, me voici sur la 335, une chose qui est bien c’est que la route est toujours droite jusque Laval, je ne risque pas de me perdre jusque là.
Il me reste juste une pomme, à manger, et comme c’est la fête du travail, tout est fermé : les magasins d’alimentation que je croise, comme l’atelier de réparation pour vélo. Ça va faire 2h que je marche et là, miracle un restaurant routier est ouvert, je vais pouvoir avoir un petit déjeuner. Je m’y installe donc et prends, des œufs et des saucisses. La route va être longue donc il me faut prendre des forces. Je lis le journal tranquillement, je me sens bien ici, bizarrement je n’ai pas envie de bouger d’ici, sans doute à cause du périple qui me reste, ostie.
Un coup sur la figure dans les toilettes et me voilà prêt à marcher.

Un kilomètre à pied ça use, ça use, un kilomètre à pied, ça use les souliers, …. 15 kilomètres à pied ça use, ça use,…

J’ai déjà fait la moitié du chemin, toujours en levant mon pouce, en me disant qu’un pick-up aura peut être de la place pour moi et mon vélo, mais c’est peine perdue. Me voici donc sur Terrebonne, un patelin, voisin de Montréal, petite ville tranquille où rien ne se passe et où les policiers entrain de contrôler la vitesse me niaise.
En 15km le long de la route, j’ai profité de la forêt, de la campagne, maintenant me voici rendu en ville, c’est à partir de maintenant que je vais trouver les kilomètres restant longs.
Pas de rencontre, arrêts photos seulement quand je pose le sac à dos pour souffler un peu, sinon je trace ma route le plus vite possible.
Si une rencontre bien vaillante, un cycliste me voyant dans ma galère , s’arrête pour m’aider, nous cherchons la crevaison mais ne trouvons rien, tant pis je ne vais pas le retenir toute la journée, je le laisse partir. De toute manière ne dit-on pas que la marche c’est bon pour la circulation?
Laval, me voilà arrivé à mon pire cauchemar, fini la route droite, bonjour les détours.

Pour éviter de tourner en rond, je prends tout de suite le boulevard des Laurentides, en me disant que je retrouverai sûrement, un métro ou des indications en restant sur ce gros axe, c’est moche mais bon je n’ai pas le choix.
Il est 13h, l’heure de manger, je me pose dans l’herbe le long de la route, c’est un peu plate, mais je ne veux pas perdre mon temps à chercher une place. Là, une fille m’interpelle intriguée par mon sac , décidément j’aime le mode routard, ça permet de faire des belles rencontres, surtout quand c’est une belle brune comme ici.
On parle d’elle, de moi, et expliquant ma fatigue, elle propose de m’accompagner pour me mener à un métro.
C’est alors qu’un feu, démarre juste à côté, de nous. Des écorces séchées, pour alimenter la terre d’un pin du parc, s’enflamment. Les gens passent à côté, personne ne réagit. Ma guide part éteindre le feu, je rassemble mes affaires et pars la rejoindre, voilà le feu éteint, c’est alors que les pompiers arrivent. La zone est sous contrôle, nous pouvons maintenant partir pour le métro.
Nous voilà partis à l’opposé de la direction de Montréal, je m’inquiète, me demandant, si cette fille sait vraiment où elle m’emmène, nous prenons les fourrés pour arriver dans un terrain vague et là, se trouve une piste cyclable, me voilà rassuré, c’est bien là qu’elle pensait arriver.
Nous suivons donc la piste cyclable, jusqu’au métro le plus proche, enfin bon le plus proche représentait qu’en même un petit deux heures de marche. Pas sûr que c’était le chemin le plus court, mais pour sûr, il était le plus agréable, car la piste passe à l’arrière des habitations, en longeant une voie ferrée, et donc il y a pas mal de verdure, c’est l’ fun. Et puis pendant ces 2 heures, j’ai pu faire la connaissance de ma guide, qui est une musicienne, voyageuse, aimant la nature, la culture, et la mer. Elle voudrait partir en bateau en pleine mer, mais pour l’instant elle va bientôt reprendre les cours. Elle est déjà allée en Roumanie pendant plusieurs mois. Travailler pour semer des arbres dans l’Ouest. A un frère de 18ans avec qui elle habite sur Laval,…

Métro « Concorde », nous y voilà, nous nous posons un peu, échange de contacts, c’est là que l’on s’aperçoit que nous ne connaissons pas nos noms. J’apprends donc qu’elle s’appelle … ( oui j’ai un trou, c’est bon ça arrive à tout le monde, son prénom n’était pas courant)  et nous nous séparons.
15 minutes passent et me voilà à Jarry, plus que 5 minutes et me voilà chez moi.

Yes, je suis enfin arrivé, merci.
Je dépose tout, et fais couler un bain, dans lequel je reste 2h, l’eau chaude, me fait un bien fou, je peux me détendre enfin.

Demain boulot, vivement mon jour de congé pour me reposer, c’est trop pénible les fins de semaine de 3 jours.

Fin.

Mon chez moi juste déplié

Mon chez moi juste déplié

Mon chez moi, 4 minutes aprés, vive les tentes bivouacs.

Mon chez moi, 4 minutes après, vive les tentes bivouacs.

07Septembre30

Terrebonne

Terrebonne

07Septembre03

Le tour des lacs; Les Laurentides (2/3)

6h du matin, j’entends des coups sur ma tente, un ours? ahhhhhh. Non c’est juste un écureuil qui s’amuse à jeter des noisettes sur ma tente, ostie d’écureuil. Mais grâce à lui je suis témoin, du lever du soleil, je ne vois pas beaucoup le lac d’où je suis mais la lumière est bien belle à cette heure sur les arbres. Je remballe tout dans mon sac, un petit coup de brosse à dents au cas où un ours voudrait me rouler une pelle.
Ma tente est pliée, mon sac rempli, je reprends mon vélo et monte encore dans la forêt en me disant que je vais tomber sur la route, en effet, j’entends assez vite le bruit de voitures, et rapidement me voici sur la route qui mène à St Hippolyte. Je retourne donc vers le village pour prendre un petit déjeuner, mais avant, je m’arrête sur un terrain privé, qui donne accès à une plage et des pontons, de là je profite du lac, avec la brume qui glisse sur sa surface, je me ferai bien un plongeon, mais il fait froid, je suis encore avec mon pull.

8h St-Hippolyte me voilà, il y a une épicerie, je prends donc un jus, mais je ne trouve pas de croissants, ou de petits pains, rien, que des cookies, merde, je veux des bonnes pâtisseries moi. Je demande donc au gérant si il ne connaît pas un resto où l’on peut prendre le petit déj dans le village, il m’indique un resto à 50 m parfait.
Je sors du magasin et là, je suis comme un gosse, pardon pour nos amis québécois je vais éviter ce terme, je recommence donc. Je sors du magasin et là , je suis comme un enfant,  les yeux gros comme des billes, les étoiles dans les pupilles, en face de moi, une biche sur la route, je me tourne partout, personne, je suis seul spectateur de ce spectacle privilégié. La biche se trouve à 300m, en plein milieu de la rue, avec le soleil tapant juste à cet endroit, on dirait une apparition, et c’est au moment où je sors de mon état d’admiration que la biche saute dans les fourrés.

Après ça, je me rends au resto, bonjour, un chocolat chaud, un jus de fruit et trois crêpes au sirop d’érable, merci . Hummmmmm, je vais bien manger ce matin.
Mes crêpes englouties, je vais aux toilettes pour me laver vite fait, non pas dans la cuvette mais au robinet. En redescendant, je demande à la gérante si elle veux bien me remplir ma gourde, elle me demande si je suis sur la route, donc j’explique que c’est juste pour le week-end, et dis que j’ai dormi dans le bois, là elle me signale de faire attention car il y a des alertes aux ours en ce moment, ils s’approchent des habitations car il y a moins de nourriture dans les forêts cette année, oupssssss merci de me prévenir, j’aurais aimé le savoir avant. lol. Puis j’apprends que c’est une Bretonne, qui est venue au pays, il y a plusieurs années déjà, elle conseille d’aller plus vers le nord pour faire des randos, c’est plus sauvage, elle habitait là bas avant. Enfin, je ne vais pas vous raconter, tout non plus, je ne suis pas le journal des potins.

Je reprends la route, pour retourner voir le lac du village le lac Monrency, il y a une route qui permet de faire le tour pour accéder à l’autre bout du lac, je laisse mon vélo pour prendre donc cette route à pied, je pourrais prendre plus facilement des photos ainsi, ça fait du bien d’être entre ces grands arbres, je me sens mieux qu’en ville pour sûr. Au bout de 3km j’arrive au bout du lac, où se trouve une auberge pour les budgets aisés, avec spa, terrain de tennis, piscine, plage, … je commence en avoir marre de toutes ces propriétés privées, qui se donnent l’accès exclusif au lac, je me donne donc le droit d’accéder à la plage pour regarder le lac, et profiter de cette vue, que l’auberge veut vendre 300$ la nuit. Pour continuer a longer le bord de l’eau, je coupe dans la forêt, traversant plusieurs propriétés, pour enfin ressortir sur la route à quelques mètres de l’endroit où se trouve mon vélo.

Je fais une pause, avant de quitter définitivement le village et partir vers les autres lacs. Dés le début, je dois me refaire une côte ça réveille bien. Au bout de 5km, je retrouve un panneau indiquant un lac, le lac des 14 îles, ce nom sonne bien , je prends donc le chemin pour m’y rendre, je vais en vélo car je vois sur ma carte qu’il me reste un bon bout pour y parvenir. C’est sûr que les coins vallonnés, c’est jolis à regarder mais aieeeee mes cuisses. A force de montagne russe, me voici rendu au lac. Je trouve un coin sans maison qui pourrait me gâcher la vue, pour admirer le paysage, en effet il y a plusieurs îles de tailles différentes , j’en compte 6 mais le lac s’ étend encore au de là de mon champ de vision, je fais donc confiance sur le nombre d’îles indiquées.

Après une petite pause en bordure d’eau, je pars pour le lac suivant, mon prochain, et le lac Connely, le deuxième plus grand des alentours.
Les montées deviennent pénibles car avec le poids de mon petit cul et celui de mon sac, mon pneu arrière commence à souffrir et sous gonflé donc je dois fournir plus d’efforts. Je m’arrête à une station essence mais ils n’ont rien pour gonfler, tant pis je prends mon mal en patience, je trouverais bien quelque chose, ça m’apprendra à ne pas vouloir m’encombrer d’une pompe . Me voici, au patelin, Lac Connely, encore quelques mètres et je devrais pouvoir l’apercevoir. Et oui en effet, derrière les maisons j’aperçois de l’eau, vous allez me trouver insistant et sarcastique mais je vous avoue que le droit à la propriété privée sur des lieux comme ça, ça me bouffe, ça dénature tout le paysage, et en plus chaque maison au bord du lac à au moins un bateau à moteur, donc vas y pour que je fasse aller mon bateau pour faire des tours dans l’eau, et polluer l’eau avec tous les rejets d’essence. Tabarnak bande de fainéants, si c’est pour rester dans ce foutu lac, achète toi un canot et fait le avancer avec tes petits bras, c’est sûr tu ne pourras pas siroter ta Budweiser en pilotant d’une main, mais bon tu pourras profiter du calme. Moi qui pensais trouver des lacs comme dans les alpes, ou tu peux profiter entièrement du paysage qui les aborde sans voir une maison qui te gâche la vue, je ne comprends pas qu’il n’y ait pas de règlement, je comprends l’attrait d’avoir une maison en bordure de lac, je serais le premier à en prendre une, mais ils devraient imposer un quota. Laisser juste quelques terrains en bordure, mais laisser, un maximum de bordures sauvages et interdire les bateaux à moteur, au Lac Morency, c’est d’ailleurs le cas, pourquoi pas le généraliser?
Enfin bon j’arrête mon coup de gueule, car personne de compétent ne va le lire, d’ailleurs à force de voir et entendre toutes les choses que le gouvernement laisse faire dans le pays, je me demande si ils ont ne serait-ce qu’une personne de compétente dans le gouvernement. Mais bon ne parlons pas politique, sinon je risque d’être expulsé avant l’expiration de mon Visa. lol

J’étais donc sur le lac Connely, et par chance, je vois un terrain privé, sans maison, un petit couloir d’herbe menant juste à un ponton, j’y rentre, et me pose au bord de l’eau, au pire si je n’ai rien à faire ici, le propriétaire me donnera un coup de pied au cul et je chercherai un autre coin. Bien installé avec les pieds dans l’eau, assis sur un rocher, je mange car il est déjà midi, puis après ça je décide de faire une petite baignade, histoire de ne pas avoir pris mon slip de bain et ma serviette pour rien. Oui, je sais maman, ce n’est pas prudent de se baigner juste après avoir mangé, mais ne t’en fait pas, y a la voisine qui arrête pas de m’espionner, donc si je me noie, j’ose espérer qu’elle viendra m’aider.
Une fois dans l’eau, je sens mes muscles se détendre, c’est sûr qu’à force de porter ce sac, mes épaules et mon dos sont tendus au maximum, et nager un peu me permet d’enlever cette tension.

Après 1/2h à barboter, je sors et flâne sur le ponton pour me sécher un maximum au soleil pour éviter que ma serviette ne soit trop mouillée dans mon sac, mais le vent est bien frais et pour finir je me sèche rapidement, car je commence  à avoir froid, il fait 25° mais l’eau n’était pas bien chaude. Me voilà, sec, je décide de partir et de laisser libre cette propriété. Quelques minutes après je vois un homme dans son garage et me permets de m’arrêter, pour demander si il n’a pas une pompe. Oui! parfait il peut me gonfler mes pneus. Je vous présente Dany, un militaire retraité de 76 ans, qui fait encore du transport ( déménagement, …), quand on lui propose du boulot, et en plus de ça il retape la maison de la voisine d’en face, une veuve avec un garçon de 17 ans, qui ne fait rien, il n’a même jamais tondu la pelouse, il préfère son ordinateur et son skate-board, avec lequel il s’est pris une gamelle, la semaine dernière. Dany a bâti sa maison lui même, et même en hiver, il se balade en t-shirt, il n’a jamais froid, jamais de gants sauf pour les travaux, il va même couper du bois en raquette en t-shirt sous la neige. Ahhhh ce Dany, un sacré croyez moi, mais bon l’heure tourne et désolé Dany mais il me reste du chemin.

Direction, Sainte-Sophie, qui est un village juste à la fin de la forêt et où les routes redeviennent plates, je resterais bien dans mes forêts encore une nuit mais je n’ai pas envie de faire trop de route Lundi. De Sainte-Sophie, il me restera 50km. Mais avant d’arriver, il me reste encore quelques lacs en chemin. En cours de route, je m’arrête dans une carrière de pierre, un lac rempli de nénuphars, un lac marécageux, où je me suis bien enfoncé dans la vase en m’approchant de trop, une maison incendiée juste au bord d’une petite rivière, un terrain à vendre en bordure de cette même rivière, avec dans le chemin qui mène à celle-ci, une balançoire déjà installée, un champ fraîchement fauché, où je me pose pour m’allonger en servant de terrain de jeu aux sauterelles, puis j’arrive au lac Clear View, une dame est au devant de sa maison, je lui demande donc, si elle sait où je peux trouver de quoi acheter à manger pour moi ce soir, elle m’indique donc une épicerie, et m’offre par la même occasion de l’eau et deux barres de céréales, merci madame, ça tombe bien c’est l’heure du goûter.
Une fois tout cela passé, j’arrive enfin au village, je vais directement à l’épicerie m’acheter une baguette et de quoi la remplir. Une aire de repos se situe juste à côté, je mis pose pour manger mes barres et une pomme, et là je fais la rencontre de Francis, Frank pour les intimes.
Frank est un passionné de modélisme, il se trouve ici à tester son nouvel avion fait maison, c’est d’ailleurs cet avion, qui m’a amené à l’aborder, car en fait, son avion est fait de polyester, vous voyez les petits plats où votre viande est déposée et emballée avec amour, et bien donnez ça à Frank et il vous fait un avion. L’avion est super léger ainsi, il suffit de rajouter le moteur et avoir une télécommande, pour vous amuser à le faire voler. Après avoir parlé de ces avions, nous parlons un peu du pays, des absurdités qui y sont ancrées, en passant par les voitures importées, en passant pas la mafia prénommée la SAQ, j’en passe et des meilleurs, en parlant bouffe, ce qui nous amène à parler de la poutine et moi de la tartiflette, informant ainsi une nouvelle fois, cette recette à un québécois, et oui les pauvres ils ont tous l’air d’ignorer ce plat si bon. On parle voyage, son père à fait un trip en moto, en partant du Québec pour se rendre au Panama, le tout en 2 mois, si je ne me trompe pas.
Etc, etc, je crois vous avoir déjà dit que je n’étais pas un journal à potin, donc ne me forcez pas à en dire plus j’en ai déjà dit beaucoup trop.

Il est déjà 17h, je reprends donc la route pour essayer de me trouver un lieu où dormir, mais maintenant finies les forêts, place aux champs, malheureusement tous les champs sont labourés donc je ne peux pas y mettre ma tente, et pour finir, je me rends rapidement au village suivant, Sainte Anne des Plaines, ce qui n’est pas plus mal car ça me fera encore moins de kilomètres pour demain.
Ahhhhhh non, calice, c’est pas possible, c’est quoi ce bruit de caoutchouc compressé, tabarnak pas ça s’il vous plaît, pas ici, pas maintenant pas à 40km de Montréal , non dites moi pas que j’ai un flat, je m’arrête et mon pneu arrière est carrément à plat, pas de doute, je viens de le gonfler il est pas déjà à plat, j’ai bien crevé.

à suivre…

Lever du Soleil

Lever du Soleil

07Septembre20

Lac Achigan

Lac Achigan

07Septembre18

St Hippolyte

St Hippolyte

Chez la Bretonne

Chez la Bretonne

07Septembre44

Vers le Lac Morency

07Septembre41

Lac Morency

Lac Morency

07Septembre01

07Septembre40

07Septembre39

07Septembre37

Lacs des 14 îles

Lac des 14 îles

Lac Connely

Lac Connely

07Septembre12

Lac au nénuphars

Lac au nénuphars

07Septembre35

Riviére Beauport

Riviére Beauport

Lac marécageux

Lac marécageux

07Septembre08

07Septembre34

07Septembre06

Lac Clear View

Lac Clear View

Frank

Frank

St Hippolyte; Les Laurentides (1/3)

La fête du travail,  ici, c’est le 7 septembre, un lundi, ce qui fait une fin de semaine de 3 jours, et miracle il est prévu du beau temps.
Ça fait 3 semaines que je suis parti en vélo dans le Sud, et j’avais hâte de pouvoir repartir dans un trip comme ça, ces trois jours seront donc trois jours d’aventure. Cette fois-ci je pars vers le Nord, direction St-Hippolyte, pourquoi là-bas? car il y a de la forêt et plusieurs lacs aux alentours, ces deux raisons me suffisent amplement.

Vendredi, je prépare tout mon barda, en prévoyant un pull, car les nuits se rafraîchissent, rechargement de mes appareils photos et voilà je suis prêt à partir dès le réveil, Samedi matin.

9h30, me voilà parti vers la nature québécoise, mais avant ça il me faut arriver à sortir de Montréal et ça en vélo, c’est pas le plus simple, aucune indication, je ne comprends pas qu’avec autant de cyclistes, il n’y ait pas plus d’information sur les pistes cyclables, j’ai l’impression que l’on ne pense qu’aux gros chars et à leur indiquer l’autoroute, pour le reste démerdez-vous.
Pour sortir de Montréal, il faut passer par Laval, la banlieue Nord de la Ville, de là, il me faut trouver la route 117, j’ai une carte routière, mais l’échelle est trop grande donc je n’ai pas toutes les rues de Laval, je tourne donc un peu en demandant mon chemin, aux rares personnes que je croise dans cette antichambre de l’enfer qu’est Laval, en gros pour vous situer, c’est du béton à en perdre haleine, pensez à tout le négatif que peut être une ville, et je vous souhaite bienvenue à Laval. Gros axes routiers, gros centres d’achats,…

Au bout d’un moment je vois un panneau, indiquant la 117, enfin je vais pouvoir sortir d’ici.
La 117 est la route des pionniers, c’est donc un axe important du Québec pour se rendre dans le Nord, qui dit axe important dit circulation, ça me navre un peu, mais bon je ne sais pas si il y a une piste cyclable qui la longe et c’est la route là plus directe pour m’emmener à St-Jérôme, je prends donc mon mal en patience en imaginant les paysages qui me tendront les bras plus tard.
Je roule donc sur le bas côté, en me faisant une pause, pour manger, j’ai perdu beaucoup de temps sur Laval donc il est déjà midi, mais manger au bord de la route n’est pas super agréable donc je prends quelques bouchées et repars, en pensant manger sur St-Jérôme. Entre temps, je vois des Mustangs en vente, ça donne envie de faire un échange avec mon bicycle, mais je doute, que ça marche.

St-Jérôme, j’ai déjà fait plus de la moitié du chemin, mais le plus dur reste à venir car le reste de la route est vallonnée, donc mes cuisses vont pas mal travailler, je trouve un parc, et prends le temps de reprendre des forces, en mangeant mon casse-dalle que j’avais commencé. Je ne suis pas seul, à ma table, un chat joue l’incruste, je lui laisse un peu de thon et entame une sieste, pendant que lui fait sa toilette.
Il fait beau, il fait chaud, ça donne envie de rester là allongé sur l’herbe mais je dois reprendre la route. Pour la suite de la route, je dois quitter la 117, pour prendre la 333 à la sortie de la ville, à partir de là, la montée commence, dès le début la route grimpe légèrement, jusqu’à une côte plus coriace, avec mes 20kg sur le dos, et les 50km dans les jambes, je lutte pour monter, ahhhhhhhhhhh, voilà je suis en haut, mais la satisfaction est de courte durée, car à quelques mètres une autre côte me défie. Après plusieurs montées, la descente se fait sentir, je me repose les jambes en profitant de la vitesse, mais je crains le pire, à devoir remonter prochainement une autre côte, pour finir il n’y a plus rien, la route monte, mais en pente légère, jusqu’à mon premier lac, un petit, mais je suis déjà content d’être venu. Depuis que j’ai quitté St-Jérôme, je suis en forêt, et j’ai la banane, j’ai l’impression de profiter vraiment de mon séjour à être là dans la nature, plutôt que rester  à Montréal.
Je continue mon ascension, et les panneaux indiquant des lacs se succèdent, mon cœur me dit de les voir tous, mais mes jambes me conseillent d’aller à St-Hippolyte avant tout. J’ai encore deux jours devant moi donc, je vais me rendre le plus loin aujourd’hui et demain, je profiterai tranquillement de visiter un à un les lacs dans les alentours.
Me voici, à St-Hippolyte, pour y arriver, j’ai du me faire une autre côte, mais j’y suis maintenant. Bon rien d’exceptionnel, c’est un petit village, avec une rue principale et un carrefour, mais il a aussi le Lac Monrency, je profite donc d’une pause au bord du lac, et sors de la ville, pour me rendre à mon but véritable, le Lac de Achigan, où j’espère trouver un coin pour ma tente.
Ce lac est le plus grand dans le coin, il se trouve dans une cuvette, entouré de forêts, avec deux îles au milieu. Je fais donc le tour du lac, mais la route est en hauteur, je ne vois donc pas si il y a une place au bord de l’eau, je prends donc une route privée pour me rendre compte, qu’en fait tous les bords, sont privés, Nonnnnnnnnnn!!!!
Je reprends la grande route et vois une trouée dans la forêt, je pense que je vais trouver une place tranquille, mais au bout du compte, je tombe dans le jardin d’une maison. Je continue mais je me retrouve tout le temps sur des terrains privés. TABARNAK!!! Où est passé mon Canada sauvage????
A force de déception, je remonte dans la forêt, il n’y a plus de chemin, mais tant pis, je prends mon vélo sur l’épaule et grimpe, grimpe, grimpe, à la recherche d’un endroit plat où je pourrais poser ma tente, je ne serais pas au bord de l’eau, mais je serais en forêt et ça n’est pas plus mal à vrai dire.
Après avoir grimpé pendant un peu moins d’une heure dans la forêt avec mon vélo me scindant l’épaule, je trouve un carré plat, pile, la place pour ma tente, et à côté un gros rocher. J’ai enfin trouvé mon chez moi.

Malheureusement, j’ai oublié de prendre mes allumettes, je ne pourrais pas faire un feu, sur mon rocher, mais j’en profite tout de même pour m’y reposer en contemplant le ciel, en écoutant les bruits de la forêt. J’installe ma tente en contrebas du rocher puis l’escalade pour y manger, et attendre le coucher de soleil, avec mon appareil, ma radio, et une grille de mots croisés. Je pensais rester là pour regarder les étoiles, mais la fatigue et le froid s’emparent de moi, je rejoins donc mon cher sac de couchage.

à suivre,…

07Septembre

Itinéraire

Route 117

Route 117

St-Jérôme

St-Jérôme

07Septembre27

Lac Bleu

Lac Bleu

Mon chez moi

Mon chez moi

07Septembre24

07Septembre23

Coucher du Soleil

Coucher du Soleil

Festival des films du monde

Comme habituellement les jours de congés, je profite pour me faire une journée photo .
Mais avant, pour une fois que je me suis levé tôt, je décide d’aller courir au Mont-Royal. 2h de sport et me voilà de retour chez moi pour un petit déj et une douche méritée.
Cette semaine, il y a le festival des films du monde, festival de cinéma international, projections spéciales en salle, et films devenus culte en projection plein air, le soir.
Forcément, avec le boulot, cela me passe encore une nouvelle fois sous le nez, sauf aujourd’hui où je peux en profiter.
Je prends donc mes clics et mes clacs et me rends à la rue Emery, il y a des projections gratuites sous chapiteau, et oui avec la venue des parents, je dois faire gaffe à mon budget ( je ne dis pas ça, pour sous entendre qu’ils vont vivre à mon crochet, comme me signale ma mére, mais c’est le contraire, je fais gaffe pour que moi je ne vive pas au leur durant leur séjour).

Je descends cette fois par la rue Berri, là route est pénible car ayant couru ce matin, mes jambes sont lourdes, et voilà que j’attrape une crampe au mollet, je m’étire, et cela passe assez vite.
Le premier film commençait à 13h, mais il est déjà trop tard, je décide donc de me poser au Square Saint-Louis, où se déroule un tournage de série B, les acteurs sont médiocres, et les dialogues très travaillés (ironie), on dirait plus « Plus belle la vie », pas de doute, elle porte bien son statut de série B- idon.
Après avoir mangé, en regardant ce tournage professionnel, je reprends la route pour la rue Emery, car le prochain film est à 15h et il ne faudrait pas que je le loupe.
14h30, la queue commence à se créer, je m’ installe en plein soleil avec, mon livre pour patienter.
15h, les gens sortent, à notre tour de profiter d’un petit film.

Le film en question est  » La ligne brisée » de Louis Choquette, un film québécois, cela me fera un test de compréhension, pour voir comment mon niveau à évolué en québécois. lol.

Le film met en scène deux amis boxeurs qui se retrouvent après une longue période,  l’un prépare le match de sa vie, mais un accident, va bouleverser leur vie et leur amitié.
L’interprétation était bonne et certains plans étaient vraiment bien travaillés. Le film se passe à Montréal donc ça me faisait plaisir aussi de me rendre compte que je savais reconnaître les lieux. Et j’ai passé mon test de compréhension haut la main.

17h le film se finit, je me ferais bien le prochain, mais en sortant il y a foule et le chapiteau ne pouvant recevoir que 50 personnes, je ne pense pas pouvoir y entrer, tant pis, c’est déjà bien d’avoir vu celui-ci.
Je resterai bien jusque la projection nocturne , mais le film ce soir est FAME, décidément j’ai pas de chance.

Je remonte donc chez moi, avec ce mollet qui me tire une nouvelle fois, le retour est pénible, mais je parviens chez moi.
Pas de plein air, mais tout de même une projection privée sur mon ordi pour la soirée.

Square Saint-Louis

Square Saint-Louis

02Septembre04

02Septembre03

02Septembre02

02Septembre

02Septembre01

Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille.

Quelqu’un pourrait-il me dire pourquoi, il fait beau toute la semaine de boulot et quand la fin de semaine s’en vient, il pleut?!!!
Pourquoi cette foutue flotte ne tombe pas pendant que l’on est dans les bureaux? Pourquoi elle tombe quand j’ai l’occasion de partir de la ville?

La météo, prévoit de la pluie Samedi et Dimanche et dès le réveil, il pleut déjà, pour une fois que j’aurais voulu que la météo se trompe, elle avait raison.
Donc au programme, bin rien!!! Stie d’câlice de ciboir!!!!

Voilà quatre mois que je ne suis pas allé chez le coiffeur, donc je vais profiter de l’occas pour y aller, ça me changera de mes quatre murs, dans lesquels, mon cerveau cogite trop à mon goût. Je pense au pays, à la famille, … dès que je suis bloqué chez moi, j’ai cette foutue manie à ressasser les souvenirs, projeter mes envies, … et résultat j’ai le bourdon. J’espère que me rafraîchir les oreilles me fera une pause dans cette conjonction cérébrale. Étant dans le quartier Italie, je vais chez un coiffeur italien, et ça n’est pas plus mal car les italiens aiment parler, on parle de la ville, de ma venue ici, des québécois, mais surtout des québécoises. Un moment qui me détend. Merci, je vous dois combien pour la consultation?

De retour à l’appart, je rencontre David, mon concierge, c’est bien ça repousse, l’échéance, de torture mentale, qui m’attend, une fois seul. On parle de tout et de rien comme d’habitude, je lui ai passé mon guide de survie de Montréal, il a bien ri à sa lecture.

Voilà, je suis de nouveau dans ma prison, je pense faire mon blog, mais je n’ai pas assez de recule ce week-end, je risque d’écrire des choses qu’il faudrait garder sous silence. Il faut toujours se méfier de l’écriture automatique.
Je décide donc de jouer sur l’ordi ça m’évite de réfléchir trop, au moins mon attention est canalisée.
Après avoir mangé et regardé un film, je prends la direction de mon lit, mais pas moyen de fermer l’œil.
Je ne sais pas ce que j’ai mais je n’aime pas cet état de faiblesse, tant pis il pleut dehors, mais je vais faire un tour pour prendre l’air.
De retour, trempé après une heure à trainer, je trouve le sommeil.

Dimanche matin, il fait beau, wahooooo, direction le Parc Mont-Royal pour aller courir, avant que le temps ne revienne à la pluie. 2h de course, de quoi être bien fatigué et se vider la tête.
Je profite de faire les commissions au marché et au magasin, je me prévois hamburger maison ce soir, histoire de me faire éclater le bide, et puis je vais faire des lasagnes aussi, comme ça le temps de finir le plat, j’aurais mes lunchs pour le boulot jusque jeudi au moins.
Ça va mieux, j’ai moins de pensées parasites aujourd’hui, du fait que je reste actif le matin, ça m’aide bien.
L’après-midi, ménage, lessive, parlotte avec David ( encore et toujours lol) et puis le temps passe et il est temps d’aller se coucher.

Mon cerveau, à l’air de s’être calmé, j’espère que le week-end prochain le temps me permettra de partir, pour éviter de me morfondre encore une fois, car j’en ai marre de ce foutu coeur d’artichaut.

31Aout

Congés que j’aime tant!

Jeudi, congé, ça sonne bien à l’oreille, surtout quand il fait beau comme aujourd’hui.
Encore un jour où je vais traînasser dans Montréal, afin de connaître tous ces recoins avant que je parte.
Midi, quoi déjà ? Tabarnak, à chaque congé je fais la marmotte, ça ne va pas ça. Je déjeune, prends un sandwich et me voilà parti à pied. Où ça ? je n’en sais rien on verra bien selon où le vent me mènera, je sais juste que mon point de chute sera le Vieux Port.
J’ai pris l’habitude quand je descends comme ça de prendre une rue et de rester sur celle-ci le maximum possible avant que quelque chose ne m’attire ailleurs, ou que je vois une belle fille prendre une autre direction. lol
Je descends donc par Drolet, cette fois-ci , la rue directement parallèle à la rue St Denis. Jusqu’au Square Saint-Louis, je reste sur Drolet, avec quelques petits écarts pour des photos.
A partir du square, la rue Drolet s’arrête, je me balade donc un peu dans le coin et reprends l’avenue de l’hôtel de ville, qui mène où? à l’hôtel de ville.
Me voici à ce dernier, qui est en rénovation, puis j’arrive sur la place Jacques-Cartier où je discute un peu avec un collègue vagabondeur muni d’un appareil photo, on s’échange nos petits coins sympas, on se montre nos photos, puis on retourne à nos occupations. Je vais donc vers un stand de dessinateur de caricature, prendre une photo, mais attention, ici les dessinateurs se prennent pour des ARTISTES, pas de photos, merci!
Me voici donc au Vieux-Port, balade le long des quais, puis arrêt au Parc du bassin Bonsecours, et je change d’arme en rangeant mon appareil photo, pour un stylo, mais pas n’importe lequel, un stylo CFDT, je sors deux feuilles, et me voilà parti, pour écrire à la Mamie. J’ai eu une lettre pour mon anniversaire, la tradition veut donc que je la remercie, mais je profite avant tout pour donner les dernières nouvelles, car madame n’a pas le privilège d’accéder à ce merveilleux blog, ma mère la met au courant de mes aventures, mais c’est toujours mieux d’avoir les informations de la véritable source.
Je vous passe donc le résumé de ce que j’ai bien pu dire, pendant cette heure d’écriture et de contemplation des mouettes m’entourant. Mes deux feuilles sont remplies, j’ai fait mon devoir de petit-fils. Le temps se rafraîchit et il est déjà 17h, j’ai encore le chemin de retour à faire, et connaissant mon goût pour les petits détours à la recherche de nouveaux coins, il est tant que j’y aille, si je veux être couché dans mon lit ce soir.
Je prends la rue St François Xavier, pour me retrouver au palais des congrès de Montréal, un grand espace rempli de vide, mais avec des jolies vitres multicolores ( premier détour), je prends l’avenue du Parc, qui m’amène au Mont- Royal, où se déroulent des matchs de Beach-Volley, je me pose donc pour regarder ce sport que j’apprécie, malheureusement il n’y a pas de joueuses, en petit maillot de bain. Je reprends ma route, en réalisant une superbe pub pour une bière hollandaise, (chuttttt, pas de marque! )
A partir de maintenant, comme-ci je trouvais la route trop simple, je prends une succession de rues et de ruelles, ( nombre incalculable de détours), enfin me voilà sur St Urbain, mes pieds sonnent la sirène d’alarme je décide donc de faire au plus court, je remonte toute la rue, jusque Castelnau. Le soleil commence à se coucher, non je rassure les européens, il n’est pas si tard que ça, le soleil se couche juste à 19h30, c’est tôt je sais merci de me le rappeler.
Donc je disais, wahooo le soleil se couche et le Parc Jarry m’ouvre ses portes, je fais donc mon dernier détour pour aller au parc et faire quelques clichés avec le soleil couchant.

Ahhhhhhhh, enfin rentré chez moi, un bon bain, pour soulager mes pieds et mon dos, et je serais partant pour la journée de boulot qui s’annonce demain.

27Aout15

27Aout14

27Aout12

Place Jacques-Cartier

Place Jacques-Cartier

Bassin Bon Secours

Bassin Bon Secours

27Aout08

Le congrés

Le congrés

27Aout06

27Aout05

27Aout04

27Aout03

27Aout02

Parc Jarry

Parc Jarry

27Aout

La boite à Marius

C’est déjà la fin de semaine, ça passe vite maintenant que je fais toujours que 4 jours de boulot par semaine.
Ce week-end, je voulais repartir en rando vélo, comme le week-end dernier, pas me faire un 200km; mais juste un petit 150km. Oui je voulais cette fois-ci aller vers le Nord, au delà de St Jerôme, à côté de Saint Hyppolite à vrai dire, là bas on y trouve plein de petits lacs, dans une région plus forestière que le sud, et aussi plus vallonnée, car on approche du Mont Tremblant et des autres lieux où les skieurs de la région viendront prendre du plaisir, il y a donc du dénivelé, c’est pour ça que je prévois moins de kilomètres cette fois.
Je prépare mon matériel avant de partir au boulot, vendredi soir, pour être prêt à démarrer le plus vite.
Mais malheureusement avec ma chance, au matin, je regarde la météo, et il est prévu qu’il pleuve dans la région où je devais me rendre, la météo n’est pas très bonne avec ses prévisions ces temps -ci mais je ne veux pas tenter le diable, et risquer de noyer mon matos photos.

Donc tant pis, changement de programme, ça sera week-end en ville. Et puis ça n’est pas plus mal, car ce soir, une,  collègue m’avait invité à une sortie avec elle et ses amis dans une boite à chanson.
Mettant levé tôt, et ayant des sandwichs prévus pour ma rando vélo, je décidais de partir avec ces derniers et mon appareil pour faire une journée photos. Je pars de chez moi à pied et me laisse guider par ma curiosité. Peu de temps après, me voici débarquant au parc Marquette, le parc qui se situe à côté de mon ancien appart. Il s’y passe un tournoi de basket entre différente équipe des parcs de la ville, un tournoi inter-parcs. Je m’installe donc et regarde ces joueurs en herbe en faisant quelques photos, le niveau est déjà pas mal, les gars se font plaisir et cela se voit, c’est une belle partie.
Cela fait déjà un bon moment que je suis ici et si je ne veux pas passer le reste de la journée assis là, il faut me décider à bouger. D’autant plus que le soleil me tape sur la figure et que je n’ai pas mis de crème comme à mon habitude. :/

Je descends Papineau, et arrive ainsi dans le quartier La Fontaine, le quartier à la mode de la ville, où artistes, étudiants et bobo français aiment habiter, car il y a pas mal d’animations avec l’avenue Mont-Royal. J’aime bien ce quartier, car on y trouve beaucoup de tags de qualité réalisés par de vrais artistes et les maisons sont plus colorées que dans les autres quartiers. Je passe sur du Roy, où un incendie à eu lieu, jeudi, ravageant 5 maisons et mettant une dizaine de familles à la rue.

C’est vraiment impressionnant de voir ce vide au milieu de la rue, vide, où il y a encore quelques jours des gens avaient toutes leur vies. Une enquête est ouverte pour connaître les raisons de ce drame, car ces derniers temps dans le quartier il a eu une recrudescence d’incendies. Réels accidents domestiques, ou crimes pécuniaires sur un quartier où la valeur immobilière prend de plus en plus de valeur?!

Après toutes ces marches mes pieds sont en feu, et je commence à rebrousser chemin pour remonter sur Villeray. Me voici dans la rue Casgrain, il me reste à remonter pour arriver chez moi, on est au 4560 ici, allez encore un peu plus de 3km et me voila rentré.

15h, rentré je m’empresse de prendre une bonne douche pour me rafraîchir.
Ménage, travail photo, et on arrive à l’heure ou je dois manger pour ensuite me préparer pour partir à mon rendez-vous.

21h30 me voici à la Boite à Marius, sur Papineau/Rosemont à deux rues de mon ancien appart, décidément. Ce bar est une boite à chanson, ce qui veut dire ici, non pas un karaoké comme je le croyais, mais tout simplement un bar où des chanteurs font leur prestation en mettant l’ambiance, bref une boite où y a des chansons, une boite à chanson, ah okkkkkkkkk!!!

Il n’y a pas grand monde, mais en même temps, la soirée débute, peu importe, cela ne nous empêche pas de commander des pichets de bière. Ce soir les chanteurs sont Ian Couture et Richard … je suis sûr des prénoms mais pour les noms passons. Les deux sont interprètes, ils ne chanteront que des classiques de la variété québécoise, ouééééé génial, je vais être le seul naze à ne pas chanter, car je ne connaîtrais aucune chanson . lol
Les chanteurs font leurs shows à tour de rôle, et les gens arrivent, et l’ambiance augmente toujours, heureusement pour moi les québécois sont fan des années 80 donc à ces moments là je peux chanter les paroles car il y a plus de chansons que je connais.
Une habitude ici, c’est de monter sur la scène quand c’est votre fête ( anniversaire), ça va le mien est passé, quoi que ça n’empêche pas les amis de Marie-Héléne de dire que c’est notre fête et nous voilà sur la scène à devoir chanter et descendre notre verre d’une traite. Et comme ci cela ne suffisait pas, je trouve que je ne me suis pas assez fait remarquer, et lorsque l’un des chanteurs crie  » Y a t’il des québécois dans la salle » afin de chauffer l’ambiance, je m’empresse de crier par la suite  » Y a t’il des français dans la salle ?  » et je crie seul  » Oueeeeeeeee » forcément le chanteur me prend à partie et m’invite à venir, plus tard dans la soirée,  sur scène pour chanter une chanson en québécois, oups encore une fois ou j’ai loupé de me taire :/
Heureusement, il a oublié son invitation, sans doute que me suis-je fait oublier par ma discrétion, à danser sur les chaises et à applaudir comme un démon.
La soirée se passe et j’apprécie vraiment de ne pas être parti en vélo et d’être venu à cette soirée.

2h, un gars traverse la rue Papineau, une voiture roule vite, une chaussure vole, et peu après les sirènes approchent. La soirée prend une fin tragique, mais d’après les nouvelles par les journaux, le gars est indemne et récupère bien de cet accident.
Je ne pourrai pas vous en dire plus, car je n’ai pas assisté à grand chose de l’accident, moi je me trouvais à l’intérieur à cruiser une québécoise. Ah bin désolé, je ne suis pas secouriste, donc ne pouvant aider ce gars, je m’applique à des tâches que je peux mener à bien .

Dimanche, 7h du matin du matin ça fait 3-4h que je suis rentré, et me voilà déjà réveillé, Tabarnak!!!! pourquoi  n’ai je pas fermé mon store en rentrant? Et mince où est donc passé la jeune fille dont je ne connais pas le nom et dont je parlais dans un de mes précédents articles? Ca n’arrive pas à chaque soirée où l’on boit?! Calice!
Je n’arrive pas à me recoucher et je suis tout vaseux, je me motive donc à aller courir pour me mettre une petite claque. Résultat, je suis réveillé, mais j’ai encore plus mal aux jambes, qui ont cumulé, 5h de marche, danse au soir et course ce matin, donc le programme de la journée. Je fais mes courses de la semaine et après je ne bouge plus de chez moi .

Ahhhhhhhh quel bonheur de rester assis à ne rien faire. Non je ne sais pas pourquoi je n’y arrive pas, au bout d’un moment une envie de bouger m’envahit, et me voilà parti sur mon vélo pour un tour du quartier.

Rue St Hubert

Rue St Hubert

Parc Pére-Marquette

Parc Pére-Marquette

Tournoi Inter-Parc

Tournoi Inter-Parc

21Aout11

21Aout12

21Aout13

21Aout07

Tournoi de pétanque au Parc Lafontaine

Tournoi de pétanque au Parc Lafontaine

Ô Roméo! Roméo! Pourquoi es tu Roméo?

Ô Roméo! Roméo! Pourquoi es tu Roméo?

Reste de l'incendie

Reste de l'incendie

21Aout05

21Aout04

19Aout

La boite à Marius

La boite à Marius

Les amis de Marie-Héléne

Les amis de Marie-Héléne

Marie-Héléne

Marie-Héléne

Ian Lacouture

Ian Lacouture