Je poutine, tu poutine, nous poutinons

Que serait Paris sans la Tour Eiffel, Londres sans le Big Ben, New-York sans les Twins-Tower, (oups j’ai gaffé)… ? Que serait une visite en France sans une dégustation de vin, une visite au Portugal sans dégustation de morue, une visite au Québec sans poutine,…?

En tant que québécois par intérim, je me dois de faire découvrir la gastronomie à mes visiteurs, et donc de faire goûter la poutine, heureusement je n’en ai pas toutes les semaines, sinon mon cholestérol en prendrait un coup. Plat diététique par excellence, si vous n’aimez pas les frites ou le fromage, vous pouvez vous contenter de manger un cube de beurre, vous serez proche de la valeur calorifique de la poutine.

Pendant que le frère à pu se promenait dans le Vieux-Port, dans le Centre Ville, à Lachine, …, je bossais corps et âme. J’ai donc décidé pour changer les idées, de faire une sortie nocturne dans le quartier du Plateau. Nous partons à pied de la maison histoire de nous ouvrir l’appétit, nous descendons par St-Hubert pour montrer la rue commerçante, puis nous zigzaguons de gauche à droite de rue en rue, pour finalement arriver à la Banquise.
Il est 21h30, et nous sommes partis de l’appart à 20h, la marche à ouvert notre estomac, nous sommes prêts à nous goinfrer, mais il y a une queue pour attendre des places aux tables, quand une serveuse demande deux personnes, personne se dévouent, nous y allons donc et pouvons passer devant tout le monde finalement. La carte devant les yeux, j’explique les différents types de poutines au frangin, je fais mon choix sur une matty grande portion, j’ai bien faim donc je me sens d’attaque à tout finir. Je déconseille toutefois à Eric de prendre une grande car il aura du mal à la finir, passant outre mes conseils, il en prend une aussi.
Nous voilà avec deux énormes assiettes de soupe remplies de poutine, les gens aux alentours alentours montrent du doigt notre assiette,  » -oui regarde c’est ça la grande portion. -wahoooo, c’est énorme!!! » . Nous nous transformons alors en estomac vivant et contre toute attente, je finis facilement mon assiette. Je me rappelle de ma première poutine lors de mon arrivé, j’avais pris une assiette comme ça et j’avais été mal, j’avais du faire une sieste d’une heure au parc à côté pour être de nouveau opérationnel. Cette fois, je pourrais me faire un dessert en plus, le frère quand à lui a suivi le rythme aussi, seuls quelques morceaux de fromage restent dans cette grande écuelle.

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