Hier, je suis sorti de la clinique et Julie m’avait proposé un concert, mais bon ayant une visite de retour du soir, je n’ai pas pu y aller.
Mais today, elle revient à l’assaut et me propose à nouveau de sortir, mais ne veut pas me dire où. C’est dommage pour elle, car je ne suis pas friand des surprises. Donc je cherche sur sa page Facedebouc pour voir si elle a prévu de participer à quelque chose. Et là je trouve un vernissage à une exposition photos de son école, puis je vois aussi que c’est le festival « Coup de cœur francophone », je me dis alors qu’elle compte m’emmener à un autre concert. J’essaie de lui tirer les vers du nez, mais arrive seulement à avoir la confirmation pour le vernissage.
Direction donc la galerie Gora, où à lieu l’exposition d’étudiants du Collège Marsan de Montréal.
Je me projette sans le vouloir au 1er Mai de St Luc, voir une expo d’étudiants, me rappelle ma jeunesse. L’expo commence par un thème commun « Lumières dans la ville », puis se prolonge par le travail perso de chaque étudiant. Une fois le thème obligatoire vu, je me dirige vers le buffet pour me préparer à la suite, car pour l’instant je n’ai rien vu qui m’a marqué. C’est donc avec mon verre de vin que je continue la visite, chaque étudiant a pu imprimer une photo grand format, puis devant ils ont disposé leur portfolio pour permettre de fournir une vision plus complète sur leur travail. Je ne vais pas vous décrire chacun, car l’ensemble ne m’a pas frappé, je retiens par contre le travail de Federico Uribe (www.federicouribephoto.com) qui est un cran supérieur à ses collègues.
Voilà, la première partie de soirée se termine, nous pouvons donc aller vers l’endroit mystère, je me laisse guider. Et pour finir, nous voilà au Club Soda (l’endroit auquel j’avais pensé). Ce soir, il y a les Ogres de Barback à l’affiche, voilà ma surprise. Et en plus tout ça au frais de la princesse, car la coloc de Julie est organisatrice du festival, du coup l’entrée est gratuite. Bon nous avons un peu traîné à l’expo du coup, la salle est déjà pas mal pleine, nous cherchons désespérément des places mais bon tout est pris. C’est donc après avoir essayé plusieurs endroits que nous décidons de rester en fond de salle, avec vue sur tout. C’est un peu loin, mais bon ce qui est bien avec la musique c’est que ça se regarde avant tout par les oreilles.
Fredo, Sam, Alice et Mathilde nous adoucissent les mœurs, puis nous quittent au bout de quelques chansons, pour laisser la place à un DJ, avec des mixes de style Gréco-Russe, un drôle de mélange mais assurément dansant. C’est d’ailleurs à ce moment que nous descendons pour faire chauffer la piste, de nos pas endiablés. Le temps passe, et n’étant plus de première jeunesse, nous nous fatiguons, l’heure est à la sortie de ce club.
Néanmoins, nous n’avons pas le cœur à rentrer.
Une idée qui nous semble intéressante me traverse l’esprit, » Et si on allait au phare du Vieux-Port? ». Sur le coup, je vous assure l’idée était attirante, même une fois là bas, assis sur les balançoires, en se replongeant dans notre enfance où nous essayions de voler comme des oiseaux en allant le plus haut possible, l’idée ne semblait pas si pire. Mais après quelques minutes, quand le vent venant du Fleuve, s’infiltra dans nos os, et que la faim nous tirailla l’estomac, être descendus aussi loin dans l’île à 2h du matin, avec une température proche de zéro, avec 8km à remonter en vélo pour rentrer chez nous, l’idée était vraiment une idée absurde. C’est donc avec difficulté que nous arrivons, chez moi, pour manger un peu. Au menu, ma fidèle soupe, appréciée par la chaleur qu’elle procure. Je fais même un croque monsieur, et oui même à 3h du matin, je suis un gentleman, pensant à servir le mieux possible ces dames.
Bon je n’ai pas de bonnes photos du spectacle, mais que voulez-vous c’est pour ça que je n’aime pas les surprises, je ne peux pas prévoir le matériel adéquat.