Le Jardin Botanique

Mes parents sont mordus de jardinages, et même si je ne connais pas tous les noms sur le bout des doigts comme eux, je ne suis pas insensible au charme de Dame Nature.
Nous allons au jardin botanique de Montréal, en cette belle journée ensoleillée, ce jardin est l’un des plus grands jardins au monde. aussi bien par sa taille ( 73 hectares), que par la diversité de sa collection ( environ 22000 espèces). Le jardins est découpé en plusieurs jardin à thèmes, et il dispose aussi d’un énorme complexe de 10 serres.

Vu la distance, j’épargne une route à pied, étant donné que le jardin fera déjà une bonne marche, nous prenons donc le métro jusqu’à la station Pie IX. De cette station nous sommes au pied du stade olympique de Montréal, avec sa tour panoramique, qui est la tour la plus penchée au monde. Le jardin se trouve juste à côté sur le bord de Sherbrooke, à côté du Parc Maisonneuve, qui est un des grands parcs de la ville.
Après une queue interminable, que mes parents m’ont lâchement laissé faire tout seul, je détiens les billets, nous permettant de rentrer.

Le jardin est ouvert toute l’année, permettant ainsi aux visiteurs de voir une évolution dans la floraison et le décor du parc. Nous sommes dans la période, où le Jardin Chinois est orné de lampions chinois, et Halloween approchant une exposition de citrouilles se passe aussi dans les serres, mais une chose à la fois, revenons déjà à l’entrée ça sera déjà ça.
Le parc commence donc par la roseraie, vu la saison, nombreuses roses sont déjà coupées, mais ils restent tout de même de beaux spécimens.
Des roses ça sent bon, c’est beau, mais bon je ne distingue à peine les sortes différentes. Pour moi, je me contente de voir une rose blanche, ou une rose rose,… Je ne m’arrête pas à savoir si c’est une Cardinal de Richelieu ou bien une Ingrid Bergmann.

Je passe donc au jardin suivant, le Jardin de Chine, pour y parvenir, nous devons traversée une porte de type chinois, avec deux gardiens, des lions, l’un femelle avec le lionceau sous sa patte et l’autre le mâle s’appuyant sur une boule, symbole de prospérité. Ce jardin s’appelle , le Jardin du Lac. Un jardin chinois, est un lieu de contrôle et d’harmonie, propre à la culture du yin et du yang.

En rentrant, un bassin rempli de lotus, se traverse par un pont, menant au jardin du printemps, celui-ci est le domaine où nous retrouvons les penjings, ces arbres miniatures que les Japonais, appellent bonsaïs. La collection comprend des arbres de plus de 60 ans. L’art des penjings contrairement aux bonsaïs, ne représente pas juste un arbre, ou une forêt en pot, mais il est la représentation d’un paysage. La découpe des feuillages formant bien souvent des nuages, les penjings sont même parfois insérés dans des reproductions de paysage miniature, formant alors un véritable décor naturel, où la roche et l’arbre se fondent à merveille.
Sortant du jardin du printemps, nous arrivons au bassin principal, qui est habillé des nombreux lampions chinois, le pavillon principal, le pavillon de l’amitié, au centre du parc, fait hommage à l’architecture de l’époque Ming, qui se veut être construit par des poutres et des colonnes s’emboîtant juste par des tenons et des mortaises, aucun clou, ou élément métalliques n’est utilisé.
Le bassin est dominé par « le pavillon où se figent les nuages empourprés », c’est une tour de 14m où l’on trouve des instruments chinois, pour y accéder nous passons à côté d’une reconstitution de cascade et d’une montagne qui soutient le pavillon, c’est deux éléments sont importants dans les jardins chinois, la montagne pour la culture chinoise est un lieu magique et surnaturel, elle est comme un pilier supportant le ciel. Puis nous redescendons vers « le pavillon de la douceur infinie » qui se veut être un kiosque pour se reposer au bord de l’eau.
Ce jardin est vraiment dépaysant, avec la mélodie du erhu, violon traditionnel chinois, nous sommes vraiment embarqués dans le voyage.

Nous continuons ce voyage en traversant la Mer du Japon, et nous voici dans le Jardin Japon. Le Japon se fait par la traversée du pavillon japonais, qui représente l’idéal artistique de la culture japonaise, le Shibui : la beauté simple et raffinée. Il ressemble aux maisons traditionnelles du Japon. Dans la cour, une exposition de bonsaïs, avec une collection époustouflante, on trouve des érables, des saules pleureurs, des camélias, qinkgo biloba,… le tout en miniature, car cultivés, dans des pots. Un arbre prend de l’ampleur si ses racines peuvent s’étendre, la superficie du branchage d’un arbre est proportionnelle à la superficie de ses racines. En le confinant dans un pot, l’arbre peut donc rester de petite taille.

Le reste du pavillon est composé d’un jardin zen, d’un salon de thé, et d’une salle d’exposition sur la laque, cette laque utilisée pour donner sensation de pureté aux ustensiles asiatiques.
Un jardin japonais se veut être un lieu de méditation, chaque fleur, arbres et pierre sont donc pensés et disposés pour procurer une meilleure sérénité d’esprit. La reproduction de chute d’eau et de bassin reflètent la volonté de vouloir reproduire la nature. Des carpes font aussi leur danse silence dans le bassin, permettant de se détendre en contemplant leur chorégraphie.

Nous voilà plus zen, maintenant et prêts à voyager cette fois ci en forêt dans le jardin des sous bois, qui reproduit ici la végétation que l’on peut retrouver en bordures de forêts.
Depuis le début, nous apercevons aussi des tas de photographes, accompagnés de plus ou moins belles plantes. Les filles posent, ainsi pour cette horde de photographes, cela doit être une école vu le nombre de guss appareillés. En tout cas, pour ma part, je préfère m’évader en continuant à photographier, non pas ces belles plantes, faisant des manières pour paraître charmantes, mais plutôt toutes ces fleurs, que le soleil s’amuse à éclairer, de manière à voir à travers leurs robes légères.

Nous traversons cette étendue d’arbres pour arriver à la maison de l’arbre, ce pavillon, est un centre, éducatif sur les arbres, les espèces, leurs croissances, leurs utilisations,… et sert aussi de point d’observation sur l’étang, à ses côtés, où canards, hérons, et autres volatiles se rassemblent.

Nous redescendons vers les autres jardins à thèmes, mais pour cela nous passons par l’arboretum, où se trouve, toutes sortes de types d’arbres, pins, érables, chênes,… chacun regroupé par même type pour montrer les différentes espèces d’une même famille.
Des tas d’écureuils prennent ce territoire comme terrain de jeux, quand soudain, un autre visiteur s’insère dans le décor. Les oreilles pointues dressées, le museau taché de blanc à l’affût, la queue rousse se mouvant tranquillement, prêt à bondir sur sa proie, ça y est il s’élance sur un écureuil, qui heureusement pour lui arrive dans un arbre avant. Mais il en faut plus pour décourager notre visiteur. Le renard, se dirige vers une autre proie, quand à moi, je me mets à sa poursuite pour le photographier, d’ailleurs, je ne suis pas le seul.
Après un moment, le renard, a chopé un écureuil, portant fièrement son festin à l’écart de nos regards, il le pose à terre quand l’écureuil dans un sursaut de survive, se réveille et tente de fuir, mais le renard reprend le dessus, le spectacle se reproduit plusieurs fois, jusqu’à  ce qu’une dame, décide de s’avancer pour faire peur au renard, ola ma dame tu vas trop loin. Un homme la rappelle et lui dit de ne pas intervenir, en effet, c’est la nature, nous n’avons pas à intervenir. Sous cette révélation, nous continuâmes donc notre chemin, qui nous amène dans le jardin des premières nations.

Ici, place aux cultures naturelles du pays, à la venue des premiers colons, nous voyons donc les plantes de tabac et les 3 plantes sœurs, le maïs, les haricots et les courges … que les indiens cultivaient. Un pavillon montre aussi le travail de tissage que savaient faire le peuple indien avec des lamelles de bois.

Nous avons déjà bien marché et la fatigue se fait sentir, heureusement nous avons bientôt fini. Nous faisons donc le jardin voisin, qui est le jardin alpin, regroupant, toutes les végétations fragiles des montagnes, ce type de jardin que nous connaissons bien, car nous en voyons lors de nos visites dans les Alpes ou les Pyrénées.  En revoyant des edelweiss cela me rappelle certaines randonnées dans les alpes, où nous cherchions désespérément car elles sont très rare.
La visite se termine par le jardin des nouveautés, et un jardin montrant, les plantes médicinales, les plantes vénéneuses, … nous faisons un tour rapide mais la plupart sont des plantes déjà présentent dans le reste du parc, nous sortons donc.

Mais la visite ne s’arrête pas là, il reste encore les serres. Le Jardin a 10 serres, serre chacune de climat différent. Pour commencer nous rentrons dans la serre tropicale humide, pour suivre, il y a la serre des arbres tropicaux avec des arbres comme les bananiers, les poivriers, les cafetiers, …, puis nous continuons sur une serre remplie d’orchidées, 1500 espèces de ces fleurs à la variété et à la beauté fascinante, pour finir l’aile droite, nous passons dans la serre à fougères, c’est plantes qui sont le vestige de l’ère préhistorique. Nous repartons de l’autre côté et là dans la serre centrale, il a des espèces de plantes carnivores,  puis la serre suivante renferme des bégonias, après ça c’est la serre aride qui nous dévoile une collection de cactus, la prochaine est une serre constituée comme les jardins de types hispaniques, avec des plantes grasses et encore des cactus, nous rentrons ensuite dans le jardin céleste qui regroupe encore une collection de penjins, puis pour conclure, la grande serre d’exposition, constituée d’un décor fait de fleurs en tout genres, mais pour cette fois ci, la serre sert de lieu d’expo aux nombreuses citrouilles décorées par les enfants des écoles du coin, du coup la serre est remplie de familles venues voir la création du petit génie, donc nous ne sommes pas rentrés.
Voilà nous avons fini la visite. Il ne reste plus qu’à faire une pause pipi et nous repartons au métro, en se disant que Dame Nature est une femme de goût.

Je présente mes excuses aux personnes auraient voulu plus de détails sur les noms des espèces du jardin, mais vu le nombre, je ne me suis pas amusé à énumérer le type de chaque  fleur visible dans chaque jardin. Pour me racheter, je joins donc quelques fleurs ci-dessous et la totalité des fleurs que j’ai photographiées sera visible dans la rubrique « Flower power »

Au plaisir.

Le Stade Olympique

Le Stade Olympique

Rose

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Pavillon Chinois

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Jardins Japonais

Jardins Japonais

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Canard en plongée

Canard en plongée

Renard et sa proie

Renard et sa proie

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un cardinal

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2 réponses à “Le Jardin Botanique

  1. connaissant ton pére, je suis sure qu’il a adoré cette visite ! lol

  2. andré Brazeau

    Tres fort le jardin de chine tu sais saisir la forme et la limiere tres belles photos je vois aussi le jardin de chine comme tu le percois avec beacoup de delicatesse et d,armonie dans ce monde voue aux sages

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