Il y a deux semaines, j’avais fait le tour de la moitié de l’île, le côté Est, cette fois-ci je vais sur le côté Ouest, je connaitrai ainsi toute l’île et les différences entre les quartiers de la ville.
Parti vers 10h, je descends tout le boulevard St Laurent en direction du Nord, ainsi au bord du fleuve, je retrouverai la piste cyclable.
Après quelques kilomètres, je vois un homme lavant son camping-car, décidément depuis que j’ai vu ce camping-car à vendre j’en vois partout, je m’arrête donc et parle avec cette homme pendant prés d » une heure. Son véhicule étant le premier sujet de conversation, nous avons par la suite dérivé sur la cohabitation dans un lieu restreint, sur les coins à voir au Québec et au Canada, pour au final aboder le débat qui anime tant les Québecois: le combat qui oppose la francophonie à la langue de Shakespeare. Je me décide finalement à reprendre la route, même si la discussion est fortement intéressante.
Cette rencontre m’aura au moins permis de me rendre compte que le camping-car était vraiment un plan couteux, je me contenterais donc de faire le tour du Québec en vélo.
Il est midi et je suis encore dans des quartiers résidentielles, où il se construit pas mal de nouvelles maisons et pas des plus petites.
Il me faut encore une heure pour arriver à la pointe, et je pourrai enfin me poser un peu. Je suis au Parc nature du Cap-Saint-Jacques, d’ici on a vue sur l’ile Bizard et le Lac des Deux Montagnes. Installé sur une table, je mange tranquillement en consultant le plan de l’île et me rends compte que j’ai fait un énorme détour, à cause d’une déviation sur la route. J’ai du prendre un autre chemin et au lieu de revenir de suite sur ma route, je me suis enfoncé dans l’île avant de revenir sur les côtes. Il est maintenant 14h et il me reste un peu plus de la moitié de la route à faire. Je me remets donc tout de suite en route.
A une autre entrée du Parc, il est indiqué qu’il y a une plage, je m’apprête à m’y rendre, quand je tombe sur une caisse, où l’on me demande 4$ pour accéder à la plage. J’ai beau expliquer que c’est juste pour jeter un œil, la fille refuse de me laissez passer. Après une prise de
Je retrouve un peu ici le sentiment que j’avais ressenti à la pointe Est, on est vraiment plus dans la nature, quelques maisons se partagent l’espace, mais on se sent à la campagne et de la route on vue sur le lac, c’est vraiment beau. Dommage, que le temps reste couvert, la lumiére doit être superbe sur le lac avec un beau soleil.
J’arrive à Sainte-Anne-de-Bellevue, c’est fou, on se croirait dans un petit village côtier alors que nous somme toujours sur Montréal, cette ville à elle seul regroupe la diversité qui fait la richesse du Québec. Malgré sont Centre Ville étouffant, elle a su garder de nombreux lieux de repos à ses abords.
La fatigue se fait sentir, mon sac me fait mal au dos, et mes cuisses sont plus douloureuses que jamais. Je prends donc la décision de ne plus m’arrêter pour prendre des photos, car sa casse mon rythme.
J’arrive enfin à Lachine, malheureusement, je reste le long du Canal de Lachine sans franchir le pont qui permet de se rendre aux rapides car je n’ai plus le courage de faire des kilomètres supplémentaires les 20km qui me reste à faire me suffissent.
J’aperçois enfin le Centre-Ville, enfin, il me reste juste à remonter le boulevard St Laurent et je pourrais me reposer. Je n’avais jamais remarqué que ce boulevard montait autant les autrefois.
Ahhhhhhh !! La délivrance, me voilà arrivé. Mais le repos ne sera pas encore pour maintenant.
David est devant l’immeuble avec sa camionnette, ayant récupérer un poêle, il me demande de l’aider pour le mettre au garage. Une fois cette affaire réglée, je lui demande s’il serait possible qu’il me conduise deux rues au-dessus car j’ai vu des planches qui ont été jeté et qui pourraient me servir à monter des étagères dans l’appart. Comme les planches font 2m et que je suis crevé, une camionnette me serait bien utile. Nous voilà donc parti chercher tout ça, accompagné de son ami André, avec qui il a passé la journée, André est un voisin qui habite à quelques maisons de chez nous, et qui fait de la photographie en amateur Je lui explique donc un peu ma situation. De retour à la maison avec les planches, je lui laisse l’adresse de mon site pour qu’il me dise ce qu’il en pense.
Avec tout ça, il est presque 20h, je pense qu’un bon bain, après ce tour en vélo de 8h, ne sera pas un luxe afin de me relaxer.
Quartier résidentiel
Source de culture
Lac des Deux Montagnes
Ch'ti Québécois 